L'herboristerie - début de l'intrigue

Quentin Zherkensen était très fier, enfin les travaux de sa boutique étaient terminés. Il avait beaucoup économisé pour pouvoir racheter la battisse q i se trouvait un peu à l'extérieur de la ville et avait du faire un gros travail pour la sortir de son état de délabrement avancé. Mais, après presque deux mois de travail, enfin il allait pouvoir ouvrir son herboristerie, ici, à Millau. De nombreuses choses avaient changées par rapport à l'ancienne boutique restée à Lodève. Le lieu étant plus grand, sa boutique était désormais garnie d'une salle d'examen et d'un coin où il vendrait quelques fleurs.

Sur les étagères venaient se mêler livres et herbes, quelques filtres et diverses potions censées soigner les maux de tous les clients. Une douce odeurs de jasmin emplissait les lieux baignés de lumière en ce début de journée, rendant les lieux chaleureux. Dans un petit coin un peu à l'écart Quentin avait disposer quelques chaises autour d'une table ronde sculté dans un bois de bonne qualité. Connaissant son goût pour les bavardages il avait jugé utile de se créer cet endroit propice aux confidences et ainsi pouvoir faire connaissance avec les millavois.

L'homme resta un instant au centre de la pièce, laissant son regard vagabonder. Tout était fin près, il ne restait plus qu'à afficher le panneau des produits mis ne vente et des livres consultables dans la bibliothèque. Quentin était très heureux de pouvoir enfin retrouver son activité et avait bien du mal à tenir en place, un sourire béat sur le visage, il s'activa à concevoir sa pancarte publicitaire.

Citation :

Livres consultables

connaissance des plantes Angiospermes (auteur Dame_Eleanor)
connaissance des plantes gymnospermes (auteur Dame_Eleanor)
la médecine d’occitanie
Mémoires des druides de la Salamandre - Livre II
Les différents types de plantes médicinales
manuel de l'usage des plantes

Citation :

Produits en vente :

- Amande douce (4 écus)
Huile Végétale flacon de 60 ml.

- Avocat (6 écus)
Flacon de 60 ml. Huile Végétale

- Camomille romaine (8 écus)
Flacon de 60 ml. Huile Végétale

- Foie de morue (3,80 écus)
Flacon de 60 ml. Huile animale

- Germe de Blé (4 écus)
Flacon de 60 ml. Huile Végétale

- Millepertuis (6 écus)
Flacon de 60 ml. Huile Végétale

- Rose musquée (11 écus)
Flacon de 60 ml. Huile Végétale

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Tisane Longue - vie « Tisane Amère »pour le foie (5 écus)
La boite pour 1 mois. Epatante pour éclaircir le teint.
A base de boldo, centaurée, marrube, sauge, houblon, camomille romaine, orange amère, cassis, absinthe.

- Tisane Anti-douleur (5,80 écus)
La boite pour 15jours.
A base frene, noyer, prele, reine des pres, cassis, tilleul, houblon.

- Tisane énergie (6 écus)
Le sachet pour 10 jours.
Composée de maté, cynorrhodon, cannelle, karkadé et citronnelle. se prend de préférence le matin.

- Tisane du soir (2 écus)
Le sachet de 100g pour 15 jours.
A base de verveine odorante, roses boutons, oranger boutons et citronnelle.

- Tisane Nourrissons "calmante et sédative" (3 écus)
A base de tilleul, oranger bouton et lotier corniculé. Pour bébés et enfants.

- Plantes disponibles en magasin
- Epices et Aromates
- Gomme, Confiseries, pastilles

- soin bonne mine (2 écus)
(A base d'orange douce, huile de carotte et de noyau d'abricot.)

- Huile de massage douleurs musculaires et articulaires. (4 écus)
(A base de d'arnica,calendula et d'huiles essentielles de pin, petit-grain, romarin, gingembre et lavande.)

- Huile de massage "anti - crampes". (3 écus)
(huile décontractante et ayant une action sur la circulation veineuse )

- Friction fraîcheur pour pieds et jambes. (2 écus)
(A base de camphre, extrait d'hamamélis et huiles essentielles de sauge, menthe et citron.)

- Huile "coquine" (5 écus)
(Huile de massage à base d'ecorse de bois de rose, santal, ylang-ylang dans de l'huile de macadamia.)

- Huile Caline (5 écus)
(A base d'orange douce et bois de rose en solution dans de l'huile d'amande douce. )

Désormais il ne manquait plus que les clients et Quentin les attendaient avec grande impatience. Puis tout à coup il se rappela de ce qu'il avait oublié. Allant dans la réserve il en ressortie quelques secondes plus tard et alla installé le dernier petit détail qu'il manquait :

Millau enfin....

J'avance dans les rues sombre de la ville, toujours sur mes gardes veillant à ce que personne ne voit mon visage. Non pas qu'il soit hideux mais je ne veux pas courir le risque d'être reconnu. j'approche de la grand place à la recherche d'un plan de la ville. Rien. L'idée me vient alors d'aller à la mairie. Ce n'est pas ce qu'il y a de plus discret mais je n'ai pas de temps à perdre. Je m'avance alors près de l'imposant bâtiment, gravis les marches puis pousse la porte de l'hôtel de ville. La nuit est presque totalement tombée mais les bureaux semblent encore ouverts bien que l'endroit soit désert. Affiché au mur, voila ce que je cherche qui se dessine sous mes yeux. Mon doigt glisse librement sur le dessin de la ville. *Le cadastre, quelle merveilleuse invention* ne puis je m'empêcher de penser en souriant d'ironie malgré moi. Mon regard scrute le plan, ruelle par ruelle, maison par maison et voilà qu'elle apparait sous mes émeraudes, un peu à l'extérieur de la ville, je la trouve enfin...Je contemple la carte un instant, le temps pour moi de graver l'itinéraire que je doit prendre pour la rejoindre. Ceci fait, me voila qui reprend ma route, sortant avec discrétion de la mairie.
J'ai traversé presque la moitié du royaume pour arriver ici, la colère guidant mes pas, la rage faisant taire ma faim ou la douleur de mon corps infligée par ce si long voyage. Et pourtant, une certaine appréhension me fait hésiter. * C'était il y a si longtemps, 10 ans ont passé. Il a tourné la page semble t'il. Il est heureux... trop heureux...il n'a pas le droit...*

Tout à coup je sans la haine prendre possession de mon corps, mon coeur se réveille et avec lui cette souffrance sourde qui refuse de disparaitre et qui chaque jour me fait sombré un peu plus de sa gouffre sans fond.... Pardonner pour oublier, m'a ton dit. Cela fait 10 ans que j'essaye.

"Tu n'es pas un criminel, Julian. laisse le... laisse nous une chance...elle n'aurait pas voulu ça et tu le sais"...Dernières paroles d'une sœur en larme, inquiète de voir son frère quitter la maison familiale pour une sombre avenir. Une vengeance inutile. Tentative désespérée d'enfin trouver la paix en laissant enfin de déverser sa fureur.

Je secoues la tête, pas le moment de penser à tout cela. *Pardonne moi helena*.
Je resserre mon mantel, bien que l'on soit dans le sud, quand la nuit commence à tomber le temps se rafraichie vite. Sur le chemin mes pensées me ramènent vers Gien, et si elle avait raison? Et si pour notre salut à tous je ferais bien de rentrer... pourtant je n'arrive pas à m'y résoudre. Il faut que je le revois, il faut que je l'affronte, que je vois de mes yeux ce qu'il ai devenu... que je vois par moi même qu'il l'a oublié.

Sans que je m'en rende vraiment compte, voila que mes pas me ène devant une herboristerie. plusieurs bougies disposées un peu partout éclairent l'endroit comme en plein jour. ma main tremble. Y a bien un truc dans ce genre de boutique qui pourrait faire passer la crise. Faut que tout cela cesse.

Soudain, le visage bleuté de ma grande sœur, flottant dans l'air se rappel une fois de plus a mon souvenir. je pose mes mains sur les tempes serrant très fort pour faire taire la migraine qui m'envahit. Il faut que cela cesse. Pourquoi a t'il eu le droit a une seconde chance, pourquoi lui a on permis d'oublier a lui...pourquoi pas moi? la rage dans mon cœur s'intensifie et me pousse a ouvrir la porte de la boutique.

Rapide coup d'œil aux alentours, endroit semble désert. Il douce odeur de parfums que je ne saurais identifier titille mes narines. l'endroit et calme, paisible, chaleureux. Je ne puis que constater le contraste entre ce lieu et le tourment qui agite mon âme et a conduit mes pas jusque dans ce lieu.

Soudain, comme sorti de nul part, un type, surement le propriétaire arrive devant moi."Bonsoir, désolé mais c'est fermé" dit il sans lever relever la tête... je peux vous aider? dit il alors qu'enfin il daigne prêter attention a moi. Il me regarde un doux sourire sur les lèvres, l'air enjoue.
Mes mains sont moites, mes genoux tremblent et dans ma tête milles idées se bousculent.. Que dois je faire : lui dire que je je me suis trompé? m'enfuir ou lui demander de quoi me calmer? je me sens perdu, comme si le sol sous moi se dérobé et m'entrainait dans un tourbillon sans fin... Et lui qui continue de me regarder avec son air heureux, inconscient de la menace qui pèse sur sa tête...

Pétrifié, peut être plus par moi même que par lui, je ne fait rien d'autre que bredouiller :


je..euh.. je repasserais plus tard... , esquiver, m'enfuir.. "tu n'es pas un assassin Julian, ce n'était que des gosses..." la voix paniqué de ma sœur résonne une nouvelle fois dans ma tête alors que je regarde l'herboriste.

J'ouvre à 9H, repassez, nous auront plus de temps pour discuter et puis je dois avouer que j'ai hâte de rentrer à la maison. ma femme ne vas pas tarder à accoucher et je n'aime pas la laisser seule trop longtemps. Je passerais bien toute ma vie à la serrer dans mes bras si je pouvais. Dit l'homme tout à coup son sourire s'agrandissant encore alors qu'il commençait à ranger ses affaires.

Mes poings se serrent.... la gorge est sèche.. je sens mon cœur battre a tout rompre.. la pression est trop forte.. cela ne peut pas continuer...

ASSEZ!!! me mis je alors a crier tout en me jetant sur lui, prenant une sorte de statuette posée sur le bureau je lui assénant un coup sur le crâne..

POURQUOI??? POURQUOI???, je ne peux plus m'arrêter, toute ma douleur que si longtemps j'ai essayé de refouler se libère ne une rage incontrôlable. L'herboriste est tombé au sol sous la violence du coup mais semble peut a peut retrouver ses esprits... il me regarde incrédule. J'ai besoin de déverser ma colère.

DONNEZ MOI N'IMPORTE QUOI? VITE, il ne réagit pas et la fureur en moi augmente... BOUGEZ VOUS!

... je suis allé trop loin je ne peux plus reculer.

L'herboristerie n'était ouverte que depuis quelques jours mais déjà plusieurs clients étaient venus faire du ravitaillement. Quentin avait même trouvé un futur associé qui était venu spontanément pour son plus grand plaisir. En effet il était de notoriété publique que Quentin détestait travailler seul et ne trouver intérêt à faire quelque chose que s'il pouvait le partager avec autrui. Son affaire commençait fort et cela ravissait le jeune homme. La nuit commençait à tomber et l'inventaire était presque terminée. *A ce rythme là ils font me dévaliser* pensa le jeune homme d'un air taquin en repensant à ses ventes d'huile coquine. *Bande de petits chenapans* rigola t'il alors qu'il se dépêchait de tout finir pour rentre chez lui au plus vite retrouver maha et les enfants.

Alors qu'il rangeait quelques herbes,l'herboriste repensa tout à coup à l'altercation qu'il avait eu la veille avec milo et Ilmarin. Il s'assit alors sur un tabouret et soupira d'un air lasse. *Que pourrais je bien faire pour qu'ils m'aiment bien? On se déteste et pendant ce temps c'est maha qui trinque* murmura t'il alors pour lui même. Cette pensée lui brisa le coeur. Cela faisait d s mois maintenant qu'il était ici et plus le temps passait plus il avait l'impression de s'enfoncer et sentait la situation lui échapper. Il aurait tellement voulu que les amis de maha soient heureux de le connaitre et l'apprécient, il était à milles lieux de penser que cela se passerait ainsi en quittant lodève. Pourtant il ne regrettait rien, venir auprès de maha était ce qu'il avait fait de mieux dans sa vie mais il était en train de tout gâcher. Pire, il éloignait involontairement maha de ses amis.... d'elle.

On ne se comprend pas, dit il à voix haute pour résumer la situation dans laquelle il se trouvait. Il avait si peur que maha de lassitude décide de le quitter et il fallait qu'il se rende à l'évidence il s'y prenait comme un pieds avec ilmarin et milo et ses échecs successifs avec eux devenaient pour lui insurmontables au point que ceux-ci le paralysaient totalement par leur simple présence. Comment arriver à leur faire comprendre que tout ce dont il avait besoin pour s'ouvrir c'était qu'ils cessent de le traiter comme un étranger. Il voulait tellement faire partie intégrante de leur groupe et d'un autre côté s'en sentait tellement loin... Même fizz avait réussi à devenir son ami en un soir..

Il s'y était très mal pris hier soir et il s'en rendez compte pourtant il avait juste voulu aider ilmarin, en lui faisant partager un peu de son expérience. "vous devriez poser les bonnes questions". Dieu que cette simple phrase avait pu le blesser. Non pas que les mots étaient méchants mais elle lui ramena en pleine figure le fait qu'il se trompait un fois de plus sur toute la ligne. Force était de constater qu'il était à côté de la plaque et cette vérité, Quentin n'était pas près à l'affronter.

Comment pouvait il leur montrer encore ses faiblesses. fasse à milo, l'invulnérable, l'inébranlable...Il voulait se montrer fort et pourtant n'était rien d'autre qu'un petit garçon effrayé. Milo se jouait de lui, prenait plaisir à le malmener sans se rentre compte du mal qu'il faisait.. surement que cela il s'en fichait de toute façon.. voir même que cela l'aurait fait rire de savoir tout cela.
Et Ilm, Quentin faisait vraiment tout de travers en sa présence. Sans trop savoir pourquoi il l'avait placé sur un pieds d'estale, comme un modèle. Pourquoi était ce devenu si important pour lui de lui plaire? et pouruoi a chaque fois qu'il lui parlait il se sentait encore plus nul et valant moins que rien?

Il avait dit à maha : "je ne veux plus jamais les revoir" alors qu'il avait envie de lui crier : " je veux juste qu'il m'aiment!....

Maha... de toutes ses disputes et ces incompréhensions, ces non dit c'était elle qui pâtissait de tout cela. Tous étaient bien égoistes dans leurs disputes. Ils disaient tous aimer maha et qui faisait vraiment attention à elle? à ce qu'elle voulait? à ce qu'elle ressentait? Quentin s'était aperçu que personne ne le faisait... lui moins que les autres alors que c'était son rôle. Et que faire à présent? fuir comme les autres fois et alors comme ils le lui disait, eux qu'il ne pouvait plus affronter "reste et bats toi".

Je suis fatigué...murmura t'il enfin. l'envie de tout abandonné et de seulement dormir lui traversa l'esprit quand tout à coup la clochette de la porte d'entrée sonna.

Flute j'ai oublié de verrouiller, pensa t'il en allant vois ce que c'était.

"Bonsoir, désolé mais c'est fermé", dit il alors sans relever la tête. Puis, n'entendant pas de réponse, il ajouta d'un air envoyé ne voulant montrer a personne ce qu'il avait sur le cœur. "je peux vous aider?"

Quentin détailla alors le jeune homme qui se trouvait devant lui : 17, peut être 18 ans, le teint très pâle et les cheveux blond, un peu long. Des yeux très cernés. Le jeune homme qu'il avait devant lui lui apparu comme malade mais le plus surprenant était son mutisme apparent. Zherk, grâce a cette intrusion avait retrouvé son moral perdu et la hâte de retrouver femme et enfant ce qu'il décida d'expliquer au jeune homme à la fois pour le mettre plus en confiance mais aussi pour lui signifier qu'il se faisait tard et qu'il lui tardait de rentrer cher lui.

Et alors qu'il allait prendre ses affaires, sans comprendre ce qui se passait voila que le jeune d'allure si frèle se jeta sur lui se transformant en une boule de fureur. Choqué et surpris, l'herboriste se retrouva part taire sans plus rien comprendre la la situation.

Qui...Qui êtes vous, dit il enfin en reprenant un peu ses esprits et fixant son agresseur qui avait l'air tout aussi surpris que lui de son geste. Quentin hésita a se relever, la tête lui tournait mais il se dit qu'il serait plus a même de se défendre contre cet assaillant en position debout. Il entreprit alors de se lever me se figea sur place quand le jeune homme réouvrit la bouche.

Donnez moi quelque chose, vite!! BOUGEZ VOUS, hurlait ce dernier.


Zherk le regarda incrédule.

JE N'EN PEUX PLUS

le jeune interlocuteur de quentin était dans un état second, cherchant on ne sait quoi. vous êtes malade? vous avez besoin de quelque chose balbutia quentin ne sachant comment réagir et esssayant de calmer l'individu.

Et c'est ainsi que pendant un temps qui paru durer une éternité, julian raconta à Zherk son histoire.
Julian était un jeune homme qui avait retrouvé très jeune sa soeur ainée pendue dans leur chambre à la suite d'un chagrin amoureux, plongeant sa famille dans un gouffre sans fond, les conduisant à la ruine. Et les voix dans sa tête avaient commencés à apparaitre. Aujourd'hui elles refusaient de le laisser en paix et le plongeaient dans une folie de plus ne plus destructrice. Il devait retrouver celuiqui avait causé la mort de sa soeumais là tout de suite, il avait besoin de quelque chose pour faire passer sa crise.


Zherk l'écouta et allait essayé de l'aider quand il ouvrit tout à coup de grand yeux ronds, s'appuyant à l'homme qui était arrivé tout près de lui en un pas. Je...je... fut les seuls mots qu'il parvint à murmurer. Posant la main sur flanc il la vit virer au rouge, l'air toujours aussi ahuri. Une vive douleur lui traversait tout l'abdomen. Non... Dit il alors que doucement alors que sa vision se voilait et qu'il se sentit tomber en arrière, son corps devenant du coton, la pièce doucement s'évanouissant autour de lui....


Maha...
fuit la dernière chose qu'il murmura avant de sombrer dans l'inconscience.

Dardus se rendant chez zherk . Il le vit affalait a terre du sang au sol .

A laide que quelqu'un vienne m'aider zherk est blesser , il faut l emmener a mon cabinet de médecine vite !!!!!!!

Ticannis, de retour d'un long voyage, avait passé la journée à flâner le long de la rivière. Il aimait à sentir en cette saison les odeurs que pouvait donner les feuilles cramoisies de l'été mélangées aux premières girolles.
Aah que ce pays sentait bon décidément.
C'est enfoui dans ses pensées qu'au détour de sa promenade, il passa près de de cette herboristerie dont on disait le plus grand bien.
A quelques toises du loti il entendit d'abord des cris.
Accélérant un peu le pas il croisa un drôle d'individu, le regard perdu, hagard.
je dévisageais d'abord l'homme et a quelques pieds j'essayais de fixer son regard, racontera Ticannis plus tard. C'est a ce moment que j'entendis une autre voix s'élever et crier:
A l'aide que quelqu'un vienne m'aider zherk est blesser

Quelques pas furent nécessaires pour que je réagisse et en me retournant je vis que l'homme avait percuté bien plus vite. Il était déjà en train
de courir.
Eéééla toi...
Je fis quelques pas dans sa direction, hésitant à courir. Il etait déjà trop tard...

Pour quelqu'un de la famille, un grand ami, ou pour son amour, on ne pense pas, l'action est spontanée. Quand la personne vous est connue de nom, tout au plus quelques pintes et brèves échangées dans une taverne, à ce moment la, on n'est plus le même, on craint pour sa propre vie.
Trop tard, dommage car il ne faisait aucun doute que l'homme en question avait des choses à se reprocher.

Je m'approchais de ladite herboristerie quand je croisais une dame épée au poing, J'eu à peine le temps de lever le doigts dans la direction et marmonner un peu betement

il est parti par là...

Arrivé devant l'échoppe, une tache de sang témoignée de la blessure, mon regard fut très vite attiré par des traces aux sols qui ressembles a celle que l'on laisse lorsque l'on traine un blessé.

Ticannis entra dans le magasin, seul.
La main sur son bâton marchant à pas feutrés, il fit le tour de la boutique... personne.
Il sortit et s'adossa au mur.
Au bout d'un temps, il décida de fermer la porte de la boutique, et de s'installer sous un arbre, juste dans un axe qui lui offrait une bonne vue sur l'entrée, sans être trop vu.

La nuit tombait doucement, mais le froid était de plus en plus saisissant.

J'attends encore un petit peu se disait il depuis bientôt deux heures.

Dans sa course errante Blanche croisa Ticannis .

Il est parti par là ...

Elle suivit donc la direction de son bras et continua de courir dans la ville . Mais elle se rendit soudain compte qu'elle n'avait pas de direction précise . Elle apposa donc un message sur une porte proche disant : " Habitants de Millau si vous avez croisé très récemment une personne inconnue avec un fourreau de dague sans dague, a l'air , disons, coupable, qui est passé à l'herboristerie de Zherk dans la soirée, veuillez donner son signalement à la caserne . Merci d'avance .
Blanche . "
ce mot était brouillon et griffonné en hâte mais elle devait se dépêcher car Dardus avait probablement besoin d'aide . Elle rejoignit donc dépitée le cabinet de médecin de dardus , en passant devant l'herboristerie . Sur la porte de celle-ci elle griffonna aussi un mot avec de la craie à base de "fermée momentanément ("du moins je l'espère", pensa-t-elle) . repassez plus tard . "

=> Cabinet médical de Dardus


[Plus tard, après être allé chez le médecin]

Blanche , après être passée chez le médecin , revint du côté de l'herboristerie retrouver l'homme qui lui avait donné la direction . Obtenir le signalement du criminel était plus important que tout ... Elle arriva donc devant la porte l'épée au fourreau cette fois-ci . Elle observa alors attentivement les alentours . C'est alors que Blanche remarqua , presque dans le noir, une étincelle qui brillait . Elle se rendit compte qu'il s'agissait d'un reflet d'une épée . En remontant elle vit l'homme qu'elle cherchait . Elle s'approcha alors lentement de lui dans la nuit de plus en plus épaisse et s'adressa en ces termes :

Bonjour monseigneur, je ne sais pas qui vous êtes mais vous m'avez dit tout à l'heure " il est parti par là" . Il se trouve qu'en effet je recherche un homme, un dangereux criminel qui a tenté d'assassiner Zherk . Celui-ci, si Aristote le veut et si Dardus notre médecin est miraculeux, ne mourra pas mais il est très gravement blessé . En ce moment même cathycat l'aide à sauver Zherk . Mais une autre tâche reste à faire : retrouver le criminel . Or vous seul l'avez vu (et Zherk) et pouvez me donner son signalement, m'aider à le retrouver . Je vous en remercie d'avance messire.

Sur quoi elle s'agenouilla devant lui . Il n'avait peut-être pas compris toute sa tirade mais peu importe . Lorsque l'homme avait attaqué Zherk ... puis s'était enfui ... la nuit était déjà presque tombée . Le temps de rejoindre une des portes de la ville et celles-ci devaient avoir été fermées . Donc "il" était dans Millau ...

Au poste de police

Un gamin et un brigadier

la nuit avait complètement recouvert la ville quand un gamin d'une dizaine d'années au plus arriva au commissariat. la gamin les cheveux bruns en bataille, l'air crasseux et vêtu de haillons poussa la porte de la batisse. Il n'était pas rare de voir des enfants trainer dans les rues jusqu'à par d'heure mais bien plus rare était le fait de les voir aller au poste de police, lieux qu'ils avaient plutôt tendance a éviter comme la peste.

Cependant, ce garçonnet là ne paraissait nullement impressionné et c'est un pas décidé qu'il s'avança au centre de la pièce disant en prenant un ton de racaille :

Hého.. c'est où qu'il est l'chef? faut qu'lui parle, ca urge...

Le gamin resta ainsi planté jusqu'à ce que quelqu'un daigne lui prêter attention. Après tout, il était pas pressé de retrouver le froid de la rue qui commencé a piqué et le type qui l'avait envoyé dans cet endroit où jamais il n'aurait pensé mettre les pieds de son plein gré un jour lui avait déjà donné quelques piécettes, lui affirmant pour le motiver que d'autres viendrait s'ajouter a son butin une fois la "mission accomplie".

***********

le vieux Brigadier de garde regardait le feu rougeâtre dans l'antre de la cheminé de la pièce .

un vent froid entra tout d'un coup dans la pièce. le vieux Brigadier se retourna et vit un garçonnet là ne paraissait nullement impressionné et c'est un pas décidé qu'il s'avança au centre de la pièce disant en prenant un ton de racaille :

- Hého.. c'est où qu'il est l'chef? faut qu'lui parle, ca urge...

Le vieux brigadier se leva, toisa le gamin de toute sa hauteur.

- hola gamin, pourquoi tu veux voir le chef?parce qu'il est légèrement occupé et je pense qu'il doit avoir d'autre chat fouetter en ce moment...tu sais l'patron il est maire en ce moment...alors dis moi ce que tu as à dire et je verrais si je lui transmet...




le garçonnet vit tout à coup un vieux type s'avancer vers lui qui le toisa de haut en bas. Toujours pas le moins du monde impressionné le gamin fit de même, un léger rictus au coin des lèvres se dessina quand l'homme ouvrit la bouche. l'enfant lui répondit aussitôt d'un ton désintéressé :

A vous d'voir, moi c'que j'en dit c'est qu'y a un type, il m'a donné 2 écus pour vous dire qu'l'herboriste du coin c'était fait percé le bide par un type et il voulais que j'dise autre chose mais j'en souviens plus...

Le gamin s'arrêta un instant de parler tentant de se rappeler ce que l'homme lui avait dit puis tout à coup son visage s'illumina et il reprit alors :

A oui, il voulais qu'vous dise aussi qu'il avait vu un gars bizarre sortir de la boutique et il a dit qu'il était plutôt jeune, les cheveux blonds, j'crois...... à oui et qu'il portait un mentel noir. Il a aussi dit qu'vous donneriez une pièce pour c'info...

Le gamin regarda alros le vieux brigadier avec un large sourire, prenant un air engélique alors qu'il tendait la main...

Pour sur qu'v'te chef, il va être d'voir se bouger avec un tueur dans le coin.. ricana t'il en jaugeant l'homme qu'il avait en face de lui et attendant toujours sa pièce.



- Humffffffffffffffffffffffffffffffffffffffff fit le vieux brigadier dans sa barbe...une affaire de meurtre dis tu... c'est sur que l'patron il va pas aimer... Bouge pas Fiston, je vais voir si on peut le déranger.

Le vieux brigadier d'un pas lourd monta à l'étage. il s'arrêta devant une porte d'ou dépassait une faible lumière. il frappa à la porte.

- Entrez.
- Monsieur, fit le brigadier, un gamin vient de me dire que l'Herboriste c'était fait ouvrir le ventre comme une vache Monsieur. j'aimerais donc savoir ce qu'il convient de faire?
- Hum...un meurtre?
- il semblerait Monsieur.

Le Maréchal Chef déposa ses affaires et pris son épée qu'il ceignit à sa ceinture. il suivit alors le vieux brigadier qui l'amena devant le gamin qui attendait en bas furetant à droite à gauche.

- Viens ici gamin et répète au Chef ce que tu m'as dis.

Docilement le gamin repris donc ce qu'il avait dis au vieux brigadier avant d'ajouter:

- On m'avait dis que j'aurais une pièce de plus si je vous rapportais cela...
- Petit Insolent, on parle pas comme ça au chef fit le vieux brigadier dans un mouvement d'humeur.
- CA SUFFIT BRIGADIER!!!!!! tiens mon gars t'auras une autre pièce quand tu m'auras amené chez l'herboriste.

Retour à l'herboristerie




Prince arriva précédé d'un gamin sur les Lieux de l'attaque. rapidement il donna une pièce au gamin pour que celui ci file le plus vite possible loin des lieux.

il rencontra plein de monde. ca fourmillait de personne courant dans tout les sens. chacun semblait vouloir rechercher le tueur. il s'approcha de Blancheneige qui discutait avec Messire Ticannis . enfin discutait...Elle semblait le pressé de question. il s'approcha et écouta.

- En effet Messire, si vous avez des informations quel quelle soit donnez les moi que je puisse agir...
en attendant Brigadier vous allez courir aux portes de Millau et prévenir les hommes de gardes de bien faire attention. si ils ont remarqué quelque chose faites le moi savoir.

et le brigadier partis en "courant" vers les portes de la ville faire ce qu'on lui a demandé.

tout en écoutant les informations qu'on lui donnait Prince observait la scène, recherchant du regards des raisons possible à cet acte.

Mirin marchait rapidement. Elle était pressée de remplir son devoir de soldat et de rendre compte à un supérieur, en l'occurence le chef maréchal du village, de ce qu'elle avait appris tantôt de la bouche de sa belle-soeur, Cathy.

Tout en se rémémorant mot pour mot les dires de cette dernière afin de les relater le plus fidèlement possible et de ne rien omettre, son oeil avisé de soldat, et ses oreilles aux aguets du moindre bruit suspect, détectèrent quelque chose d'anormal non loin de l'herboristerie.

N'écoutant que son instinct, elle se dirigea vers l'endroit où elle avait cru entr'apercevoir une ombre furtive. Avait-elle rêvé ? son imagination lui jouait-elle des tours ? Se rapprochant du coin de la ruelle, elle ne vit qu'un chat noir en déboucher et venir se coller en faisant le dos rond contre son mollet.

- Tu ferais un bien piètre assassin mon beau, dit Mirin à l'adresse du petit félin couleur ébène.

Mais elle scruta longtemps en direction des portes de la ville, comme si elle espérait voir surgir l'ombre qu'elle était sûre d'avoir aperçue.

- Le coupable doit porter une tunique sombre voire une cape noire comme toi petit matou afin de se fondre dans la nuit pour mieux échapper à ses poursuivants...

Comme elle se trouvait non loin de l'herboristerie, elle décida de s'y rendre et de vérifier si à tout hasard, Princevaillant ne s'y trouvait pas déjà.

Son raisonnement ne lui fit pas défaut, ce dernier s'y trouvait déjà effectivement.

Elle s'approcha de lui et le saluant :

- Monsieur, soldat Mirin. Je vous cherchais afin de vous transmettre ce que ma belle-soeur Cathy m'a relaté concernant l'agression de l'herboriste.

Mirin sans omettre aucun détail, lui narra tout ce qu'elle savait depuis l'arrivée de Zherk au bureau de Dardus jusqu'à la dague extraite du corps, et remise en mains propres entre les mains de dame Ilmarin, en passant par la peine de Maharet et l'ombre qu'elle avait cru voir aux abords de l'échoppe ainsi que ses propres conclusions quant à l'apparence du coupable.

- Je pense Monsieur que cette dague pourrait vous apporter de précieux indices, dit-elle concluant ainsi son rapport.

Prince écouta les différents rapports qui lui venaient aux oreilles...le puzzle se reformait doucement dans son esprit

- Merci Mirin de ton rapport...j'ai noté tout dans ma caboche trouée, quand à vous dame Blancheneige j'ai le regret de vous faire remarquer que plus j'en sais plus je peux agir efficacement...

puis laissant un temps de repos il reprit:

- au fait j'ai une question de première importance: qui court après qui et ou? parce que courrir après des ombres c'est bien jolie mais ça fait pas avancer les choses... ca met juste un peu plus de pression sur mes frêles épaules...parce que je justifie comment un second cadavre moi? dites moi...le mien ça passe encore faudra juste que je prenne le temps de trouver une justification pour tchi..., mais celui d'un autre habitant ça me plait pas vraiment...

- et au fait elle est ou cette dague? peut etre a t'elle un signe distinctif comme la marque de certaines guilde d'assassin... et quelqu'un connait des gens peu recommandable qui en voudraient à l'herboriste? je ne le connais pas assez pour ca...