un jour en taverne

[La porte rouge, dimanche après midi]

Il était là, assis à une table dans le fond de l'établissement, une demi douzaine de chopes vides posées négligemment devant lui. Nul n'aurait pu dire depuis combien de temps il était là mais tout laissait à présager qu'il devait y être depuis un long moment.

Soudain, la porte d'entrée s'ouvrit sur la propriétaire des lieux accompagnée de son fils. En les voyant le jeune homme se mit à crier " tournée générale" et s'empressa de pousser vers eux les quelques choppes encore pleines qu'il avait à sa portée ponctuant son geste d' un "à la tienne" enivré à l'intention d'Himawari.

La jeune femme passa la main dans les cheveux en bataille de son fils puis lui murmura d'aller jouer dehors avant de plisser les yeux en direction de Quentin qui les regardait d'un air triste tout en continuant d'enfiler les choppes les unes à la suite des autres.
- Qu'est -ce que tu fiches ici, lui lança t'elle en guise de bonjour
- Ça se voit non, répondit-il d'un ton las en levant son verre à sa santé.

Le tenancière s'approcha alors de l'homme puis d'un geste vif lui arracha la chopine des mains tout en lui demandant à quoi il jouait, ajoutant finalement : "Le pauvre "zizi" est malheureux", d'un ton railleur.

- Va te faire voir siffla Quentin en guise de réponse avant de se lever d'un coup et de lui hurler de dégager lui lançant une choppe qui s'exposa contre le mur juste derrière elle.
- J'suis chez moi mollusque, s'exclama la jeune femme outrée avant de se ruer sur lui, le plaquant au mur et lui lançant haineuse "refais plus jamais ça espèce de dégénéré !"alors que Cotis, son filleul entrait à son tour dans la taverne.

Ce dernier sembla rester interdit devant la scène qui se jouait. Après un moment il se décida tout de même à intervenir en essayant de les séparer alors qu'hima continuait de vociférer qu'elle allait tuer Quentin resserrant sa prise autour du cou du jeune homme qui riait nerveusement.

- Arrête !, Lâche le !, ordonna le jeune brigadier à sa marraine tout en tentant de la faire lâcher prise.
- Te mêle pas de ça, Il faut qu'il paye ! répondit celle-ci en se débattant telle une furie.
- C'est pas comme ça qu'il payera ! Arrête! continua cotis en tirant plus fort.

Hima fini par lâcher prise face à un Quentin qui lui répondait de ne pas hésiter. Ce dernier, enfin libéré de l'emprise de la tavernière se laissa glisser le long du mur. Le surplombant alors, la belle lui cracha au visage avant d'ajouter un "J'te déteste" emplis de mépris et de se retourner pleurer contre l'épaule de son filleul qui l'incita à aller s'asseoir.

- Si tu savais comme je m'en tape, lança Quentin tout en s'essuyant le visage à l'aide du mouchoir que venait de lui tendre Cotis. le millavois les regarda un instant puis continua d'un ton sarcastique à l'intention du brigadier : " Tiens le sauveur de la veuve et de l'orphelin, ça faisait longtemps...." avant de se relever et de se saisir d'une nouvelle choppe en marmonnant " allez tous au diable!"

-Toi crèves ! sale monstre ! tu mérites rien d'autre ! lui répondit hima encore tremblante
-Ta punition Zherk, c'est le Seigneur qui te l'offrira, ré-enchérit cotis

Le jeune millavois les regarda une nouvelle fois à tour de rôle, un sourire mauvais imprimé sur le visage. Amen!! se contenta il de répondre avant d'ajouter : "Vous êtes pathétiques" d'un air désabusé.
- Pathétique...c'est toi! tu joues avec les gens ! tu te fiches d'eux, de ce qu'ils peuvent ressentir Alors oui crèves! lui lança hima que cotis essayait vainement de calmer à l'aide de mots rassurants.

Quentin qui déjà commençait à sentir ses forces diminuer sous l'effet de l'alcool et le poids de ses sentiments ne trouva rien de mieux à répliquer qu'un "plus tôt que tu le crois ma belle!" qui trouva pour écho un "Tant mieux j'aurais pas à supporter ta sale tête ! de la part de son amie.

Cotis, toujours près à jouer les chevaliers servant ordonna alors à zherk de prendre la porte et de s'en aller en implorant le seigneur de pardonner ses erreurs. Ce dernier, trop éméché et surement trop en colère pour s'exécuter se mit alors à s'en prendre à lui en lui demandant de ne pas se mêler d'une affaire dont il ignorait tout.

- Va te faire voir avec ta niaiserie, lui dit il.
- Lui au moins n'est pas un traitre, répliqua aussitôt hima qui continuait de pleurer sur l'épaule de son filleul. Ce qui est niais c'est les gens comme toi qui refusent l'amour des autres !, Tu m'fais pitié Zherk!! Tu voudrais le beurre, l'argent du beurre et la crémière ! ré-enchérit elle.

Un lourd silence s'installa alors dans la taverne d'himawari. Plus personne n'osait parler. Quentin, finit par s'asseoir lourdement sur une chaise, noyant son regard au fond d'une choppe, puis murmura d'une voix à peine audible :

- Tu dois être heureuse hima, elle est partie!, il n'y a plus rien.. tu devrais danser... bravo, tu as gagné!

- J'ai laisser Psyché pour toi... se contenta de répondre la tavernière alors que le jeune homme s'était remit à boire.

- Fêtons l'événement, tous ensemble, entre amis... aller à la notre!! poursuivit il ironiquement d'une voix plus assurée avant de vider une nouvelle chopine faisant pleurer hima de nouveau.
- T'en avais rien à foutre que je l'aimais, tu as tout fait pour tout détruire.. et moi je t'ai laissé faire, continua t'il amèrement.
- Tu n'as jamais vu autre chose que la monstrueuse Hima!, Tout ce que je désirais c'était que tu restes... répondit hima en larmes.

C'est ce moment que Psyché choisit pour faire son apparition. Cotis lui fit signe de ne pas se mêler de la situation de rester en retrait. "Tiens qui voilà, la belle des belles" s'exclama Quentin en riant sadiquement quand il l'apperçu.

"- Zherk ! Ne t'en prend pas au monde entier !, Tout ce que tu as à reprocher aux autres, tu le dois à toi même !,Tu es pitoyable et si ça ne tenait qu'à moi, tu serais déjà dehors !" La voix du jeune lodèvois raisonna de nouveau dans la taverne.

- Zherk la ferme ! tais toi ! tais-toi !.. se mit à hurler hima, que cotis pris a nouveau dans ses bras pour l'apaiser déposant un baiser sur son front

- tu lui a dit hein???, demanda tout à coup quentin à hima en regardant psyché. Alors PSYCHEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE..

Une quinte de toux le coupa tandis que psyché le regardait sans comprendre et qu'hima, retrouvant toute sa hargne se dégageait de l'emprise de son filleul pour se jeter une nouvelle fois sur lui, enserrant son cou de ses mains en criant : Si je dois forcer le destin pour que tu crèves j'le ferais !. Cotis, réagissant rapidement cette fois repoussa sa marraine en arrière sans ménagement et attrapa Quentin qui lui lança un " Casses-toi!" tout en se débattant. "Ne t'avise même pas de trop parler, Lieutenant ou pas, je serai forcé de te calmer" menaça t'il alors que Quentin continuer de se débattre.

Ce dernier gesticulait en tous sens, balayant l'air de ses pieds et de ses poings. C'est ainsi que, cherchant à se soustraire de ses assaillants, il envoya une droite dans la mâchoire d'hima qui fut sonné par le coup et tomba en arrière déclenchant dès lors la colère du jeune lieutenant qui décocha à son tour une droite au pauvre bougre totalement ivre lui hurlant tel un enragé de ne pas toucher sa marraine.
C'est une pluie de coup qui s'abattit alors sur Quentin, qui tenta désespérément de se protéger à l'aide de ses bras, tentant de temps à autres de répondre dans le vent pour se libérer.
"J'vais te tuer !" "Enfoiré!", "Sale chien !", ne cessait de répéter Cotis en continuant de frapper, encore et encore. Le lieutenant, comme obnubilé, n'arrivait plus à s'arrêter tandis que Quentin lui hurlait de se barrer. Les coups redoublaient de violence à mesure que les défenses de Quentin s'amenuisaient. Ce n'est que lorsque celui-ci cessa totalement de se défendre que le lieutenant se rendit compte de la situation et s'arrêta net.

Pendant ce temps, hima s'était relevée et, se massant la mâchoire, portait un regard hébété sur la scène qui se jouait, réagissant à peine quand Pysché l'envoya à l'écart et commença à s'occuper de sa lèvre fendue. Puis, semblant sortir de sa torpeur, elle porta son regard sur zherk qui ne réagissait déjà plus et lui lança quand Cotis se releva enfin en se tenant la main :

-Dis...Zherk tu meurs ?, Si c'est le cas j'espère que tu souffres...
-va...au.....di...able...., murmura Quentin après un long moment, ce qui lui valut un nouveau coup de pied de la part de cotis. "C'est toi le Diable !, Crèves!" lui dit il en même temps.

Hima prit un instant pour répondre, reprenant son souffle. Un sourire étrange accompagné d'une lueur folle dans le regard se dessina sur son visage quand elle répliqua enfin:
- J'y suis déjà...en enfer, Tu sais ce que ça fait de perdre quelqu'un...tu l'imagines dans les bras d'un autre Zherk, dis moi ? Tu vois cette image là ?Moi je la vois très bien se pâmer avec un autre qui sera bien mieux que toi...Qui élèvera votre fille.... Elle l'appellera "Papa"...

Quentin, serra les dents fou de rage. Ill leva les yeux vers elle, une lueur de haine traversant son regard :
- arrê...te....tes...conne...ries, tu.....ai...mes...posséder.., parvint il a murmurer au pris d'un gros effort, la colère et l'alcool ingurgité lui permettant de tenir le choc et de ne pas sombrer trop tôt dans les bras de Morphée.

- Papa! Papa! Papa!, se mit alors à répéter hima d'une voix moqueuse avant d'éclater de rire.
- tu ...la.. connais... PAS!!, hurla quentin en retour puisant sa force d'on ne sait où.
- ça fait mal hein, continua hima avec dureté et sadisme, le détaillant avec dédain.

Cotis toujours agenouillé devant quentin se releva en se tenant la main le lançant fortement. Il se replia dans un des coins de la taverne avec un morceau de tissu en guise de bandage pour soulager sa main, ne prêtant plus qu'une oreille distraite au drame qui se jouait.

- Zherk : T'as tout bousillé, et tu te dis....mon...amie..
- Hima : Je t'ai dis que nous n'avions jamais été des amis, Je t'ai utilisé comme je le fais avec tout le monde. J'aime pas la solitude...
- Zherk : T'es qu'une...
- Himawari : Une quoi ?, Une trainée ?
- Zherk : C'est une insulte pour les trainées
- Himawari : Alors qualifie moi, vas-y, Psyché aime bien le terme garce! Un peu faiblard cela dit..

"Disons poli..." répliqua tout à coup Psyché qui n'avait pas encore pris la parole. Hima se retourna alors vers elle tandis que Quentin était pris d'une vilaine toux et lui lança : "Toi tu devrais faire comme lui et me haïr". Les deux femmes se mirent alors à se disputer ou plutôt, hima, fidèle à elle même, déversa toute sa bile sur Psyché qui cherchait à garder la face :

- Himawari : la politesse est un luxe ma chérie
- Psyche : m'en fous Hima j'aime le luxe
- Himawari : Oui comme toutes les poules
- Psyche : pense ce que tu veux Hima, je sais ce que je vaux
- Himawari : Pas plus qu'une poignée d'écus Psyché, comme toutes les femmes, comme cette garce de Maharet !
- Psyche : tu n'auras pas le loisir d'en juger
- Himawari : Pour ce que j'ai envie de débourser pour toi
- Psyche : tu n'es donc que haine? , tu cherches tant que ça à te punir Hima?

Quentin qui avait un peu repris ses esprits, essayant le sang qui coulait de sa bouche répliqua à son tour : "T'es qu'une sale garce, tu lui arrives pas à la cheville, t'es qu'une vieille frustrée". La tavernière porta alors un regard dédaigneux sur lui, un petit sourire aux lèvres avant de répondre que tout ce qu'elle cherchait était de le voir seul, seule réalité qui lui faisait vraiment plaisir. Puis, approchant son visage à quelques centimètres du sien, elle lui demanda "Tu crois vraiment que j'taime ? Mais j'te méprise... tu m'fais vomir, tout en toi me répugnes..."

- ça n'as plus d'im....port...ance,... si...tu...savais comme....je m'en fiche...., lui murmura Quentin qui avait de plus ne plus de mal à rester conscient. Une gifle donné du plat de la main par hima vînt ponctuer sa phrase. Le corps du jeune homme réagit au coup, pourtant aucune douleur ne vient s'y adjoindre.

- J'te crois, Pour un oeil les deux yeux, pour une dent toute la mâchoire, Pov' tache.. lâcha t-elle en le poussant un peu plus contre le mur alors qu'il tentait de s'en éloigner.

L'homme leva alors les yeux vers elle, et d'un air à la fois triste mais résolu murmura :"je l'aime, j'en suis accroc.." avant de se laisser une nouvelle fois glisser contre le mur à bout de force.

- Mais elle n'est plus là.... conclua finalement hima avant de retourner s'asseoir.

Du fond de la salle cotis, qui décida de revenir dans la conversation et s'avança vers eux. Arrivé au niveau du groupe, regardant zherk qui gisait à demi conscient contre le mur il dit :

- Cotis : Tu es seul Zherk... Tu vas mourir seul et c'est ce que tu mérites...,
- Zherk : Qu'est ce t'en... sais, avorton.. tu me connais pas
- Cotis : Je sais ce qu'on fait des raclures dans ton genre...On les bute sur la place publique... Remercie moi, tu meurs sans la honte!
- Zherk : et en..quoi..j'suis une raclure?parce que j'veux pas la baiser?
- Cotis : T'es un raté... Une erreur de la nature... Aristote doit pleurer ton existence...Ça n'a aucun rapport avec le sexe...Mais avec ton attitude d'ingrat..
- Zherk : ingrat parce que j'ai respecté? parce que j'ai pas ...profité de la.... situation?.....parce que je suis fidèle?

Une nouvelle quinte de toux vint empêcher zherk de répondre d'avantage aux attaques du jeune lieutenant. Le cerveau embrumé par l'alcool et le corps ankylosé par les coups, le millavois n'était plus à même d'avoir une attitude cohérente ou même de comprendre ce qui se passait. Pourquoi tout à coup Cotis avait il une telle haine envers lui, il ne comprenait pas, pourquoi...
Il fut sorti de sa soudaine rêverie par hima qui se mit à rire tout à coup telle une démente.

- Himawari : J'ai pas besoin d'toi, je suis au plus offrant.. pauv' con t'es fidèle à une femme qui t'oublie.
- Zherk : Ta gueule!!!
- Himawari : Tu payes combien pour que j'me taise ?
- Zherk : tu vaux pas pas.... un clou ma vieille....

Hima lui lança alors un regard mêlant colère et défit puis se dirigea vers le comptoir. Après quelques instants elle revient en lui tendant un couteau et lança : " Tiens, dans ma grande bonté je te prête ce qui va te tuer. Quel altruisme non ?Si tu n'en as pas la force tu peux toujours me le demander....

Zherk la regarda alors avec une lueur étrange dans le regard. Il s'empara du couteau puis, la la défiant du regard, le posa sur son poignet faisant glisser la lame contre sa peau. Un léger filet de sang apparut alors. Zherk ne semblait pas ressentir la moindre douleur. Comme soudainement hypnotisé, il gardait les yeux rivés sur le liquide carmin qui s''écoulait..

"Vous êtes tous dingues.." s'exclama tout à coup Psyché mais personne ne sembla faire attention à sa remarque. Zherk continuait de regarder le sang, Cotis était perdu dans ses pensées semblant réciter quelque chose d'inaudible alors qu'hima dévisageait zherk sans ciller.

"Tu l'avais pas encore compris..." dit hima en réponse à Psyché au bout d'un long silence. La réponse ce cette dernière ne se fit pas attendre " non j'suis qu'une grue j'te rappelle" balança t'elle alors que hima s'agenouillait auprès de quentin mais cette fois pour lui retirer le couteau des mains et l'étreindre murmurant "C'est pas encore le moment". Ce dernier ne réagit pas et se laissa faire. Il avait mit ses dernières forces dans ce geste.

...Hima... murmura t'il au bout d'un moment, ses forces l'abandonnant complètement. Celle-ci semblait perdue à son tour dans se pensées, elle ne lui répondit pas se contentant de resserrer son étreinte avant de murmurer, plus pour elle même qu'autre chose : 'je sais bien que tu m'aimeras jamais c'est pour ça que j'ai fait toutes ces choses.....". Quentin l'appela une seconde fois, il sentait son corps devenir de plus en plus lourds, ouvrir les yeux revenait à faire un effort sur-humain. Sa respiration calme devenait, il se sentait perdre conscience. "sacoche" fut le seul mot qu'il parvînt à articuler.
.
Il fallut un temps à la tenancière des lieux pour comprendre ce que voulait Quentin mais quand celui-ci reformula sa demande, elle relâcha son étreinte et alla chercher la sacoche de son ami.
A bout de souffle, luttant pour ne pas s'endormir, le millavois toujours allongé sur le sol de la taverne rassembla ce qui lui rester de courage pour lui dire : "plante....in...fu..sion...pour..moi"

Hima, regarda dans la sacoche alors que zherk avait momentanément rejoint le pays des songes et ouvrit de grands yeux s'exclamant " je dois faire quoi avec ca?"

Pyché avait profiter qu'hima l'oublie pour aller rejoindre cotis qui continuait de réciter ce qui pouvait s'apparenter à une prière. Celui-ci répondit pourtant de façon nonchalante à l'interrogation d'hima : " je pense qu'il veut une infusion ou un truc comme ca" . Psyché le regarda puis se levant doucement lui dit : "laisse les ...", puis reportant son regard sur hima ajouta " je pars ... ".

-Je suis désolée Pscyhé, Pour tout ce que j'ai pu dire..., obtint elle comme réponse.
-désolée? ne me fais pas croire que tu es capable d'un moindre sentiment, lui répondit elle froidement avant de se diriger vers la porte accompagnée de Cotis.


Hima un peu déboussolé s'empressa de préparer les herbes que lui avait demandé Quentin. Alors que l'eau frémissait sur le feu, celle-ci porta son regard sur le jeune homme qui tentait maladroitement de se redresser. Une fois l'infusion prête, elle s'assit une nouvelle fois à ses côtés lui tendant le bol disant simplement " bois". Quentin s'exécuta du mieux qu'il put, s'agrippant à elle pour se mettre assis et bu un peu du breuvage. Elle porta alors un regard chargé de culpabilité sur sur lui... " Tout est de ma faute.." dis elle doucement.
Quentin releva alors le nez de sa tasse lui offrant un pâle sourire et répondit : Non c'est mot, j'ai tout gâché... Hima semblait de pas l'entendre et continuait de parler, les larmes coulant sur ses joues: " j'ai gâché ta vie, je suis ignoble" . Quentin lui prit la main et rivant son regard dans le sien poursuivit : " C'est trop tard, c'est foutu maintenant alors, n'en parlons plus tu veux bien?".
Le regard triste hima lui proposa d'aller parler à maha pour arranger les choses acceptant de prendre sur son dos la responsabilité des événements.
Quentin lui donna alors un léger coup d'épaule pour la faire rire en disant '"il y.... va pas.... de main morte.... le .....p'tit cotis....... quand..... il frappe! puis et enchaina les yeux dans le vague en redevenant tout à coup sérieux: " je...voulais juste.... une..... famille hima....". le jeune femme fondit une nouvelle fois en larmes lui disant qu'elle savait et qu'elle avait pourtant tout détruit. L'homme la pris alors dans ses bras pour la réconforter mais ne put réfréner une grimace de douleur qui n'échappa guère à son amie. " Tu as si mal ? " demanda t'elle alors en reniflant toujours larmoyante. "Je m'en remettrais" lui répondit il pour la rassurer puis, pour détendre l'atmosphère, posant a nouveau les yeux sur elle il rajouta " ça ... te va.. pas de... pleurer", ce a quoi elle répondit qu'elle n'y pouvait rien car les larmes coulaient toutes seules.

Quentin la regarda alors et, avec un léger sourire lui proposa de rentrer. la journée avec était dure pour chacun d'eux et un peu de repos leur ferrais le plus grand bien. C'est ainsi qu'hima, après avoir passé un bras autour de la taille de son ami, le soutenant autant qu'elle pouvait, reconduit quentin jusqu'à sa chambre.