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 Ne pars pas

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MessageSujet: Ne pars pas   Ne pars pas Icon_minitimeMer 24 Sep - 3:27

Ne pars pas Avatzh10
Quentin Zherkensen



Cette journée aurait dure être ordinaire et c'est d'ailleurs ainsi qu'elle avait commencé. Pourtant s'en qu'il le sache elle allait aussi devenir la fin d'un temps. La fin d'une époque. Le fin de l'innocence. Ils étaient en taverne quand tout à commencé, qu'en elle est arrivée. Inhumaine, ingrate, méchante..... c'est ainsi qu'elle voudrait qu'on la voit, c'est ainsi qu'elle se présente et cela semble si bien la définir. Et pourtant nulle personne qui la connaît un tant soit peu ne peut être dupe face à ce masque dureté. Il est si facile de ne pas laisser approcher les autres. Ouvrir son coeur laisser aux autres la possibilité de le piétiné, beaucoup ne s'y laisse plus prendre et pourtant.... Lui même avait cru qu'il ne se ferrait plus avoir et elle est arrivée. Elle a ravie une partie de son cœur et le gardera à jamais.

Aujourd'hui elle a brisée des choses précieuses selon ses propres mots. Pourtant, elle devrait savoir qu'une amitié sincère ne s'évanouit pas dans les airs d'un claquement de doigt. "Je ne vous ai jamais aimé, je n'aime personne, j'ai joué tout ce temps"... des mots durs et pourtant...

Pourtant il ne peut y croire, et un sourire né sur son visage. C'est tout elle ça, partir sur un coup d'éclat, créer une tempête dans le cœur des gens... et ne plus leur laisser qu'une sensation d'inachevé... C'est sûrement pour son caractère de cochon qu'il l'aime autant , même s'il y a à peine quelques minutes elle l'expulsait de sa taverne, même s'il y a quelques minutes elle lui disait au revoir et à jamais.

Et il est là à présent, seul au comptoir de la taverne municipale. Il a vu la peine dans les yeux de sa compagne, il a vu la réaction de la naifle qui en a rit. Lui même en a rit, peu être ne veut il tout simplement pas admettre qu'il ne la reverra plus. Espère t'il que tout ceci n'est qu'une passade, que demain tous pourront faire comme si rien ne s'était passé? Et malgré la tristesse qui se lit dans ses yeux, un éclat illumine son visage. Et il repense à tous les bons moments qu'il a vécu avec elle. Il repense à sa rencontre avec elle et que malgré toutes ses paroles blessantes, elle est une des seules à s'être vraiment intéressée à lui et aux autres, à cette ville. Ce n'est sûrement pas pour rien si la porte rouge est devenu si incontournable.

Alors, là, seul une fois de plus il prend un parchemin ou simplement il écrit quelques mots, quelques mots qui résument ce qu'il ressent, qui résume tout.


Citation :
Je ne te détesterais jamais car tu es importante dans la vie.

Ton ami le crétin ^^

Puis il mit son mantel, le tempête dehors reflétait ce qui se passait dans ca tête et il sorti de la taverne. Il devait le lui dire, esprit de contradiction sûrement qu' il ne lui ferrait pas le plaisir de la haïr
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MessageSujet: Re: Ne pars pas   Ne pars pas Icon_minitimeMer 24 Sep - 3:30

Ne pars pas R10
La nailfe



La_nailfe vit Sir Zherk déposait un petit mot sur une table avant de quitter la taverne. Son esprit fort avisé (^^) lui fit penser qu'il s'adressait à Dame Hima, qui avait décidé d'être fort désagréable aujourd'hui... ce qui avait touché beaucoup de personne et fait rire au moins une autre personne: la_nailfe elle-même!
Elle décida alors de laisser un petit mot d'adieu très touchant, boulversifiant, un mot qui ferait changer d'avis Dame Hima, qui lui ouvrirait les yeux, lui montrant qu'elle ne pouvait se passer de nous.
Elle prit alors un bout de parchemin qui trainait sur le comptoir et de ses doigts malhabiles, rédigea ces quelques mots.
..

Citation :
Dame Hima, vous n'êtes qu'une morue. Je ne vous ferais même pas l'honneur de vous donner le titre de cabillaud!

La_nailfe plia le petit bout de parchemin, le jeta sur une table... c'est alors que Dame Hima la vira de sa taverne à grands coups de pieds au derrière!
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MessageSujet: Re: Ne pars pas   Ne pars pas Icon_minitimeMer 24 Sep - 3:36

Ne pars pas Sans_t10
Hima



6h

Ce soir aurait pu être comme tous les autres soirs. Une choppe, quelques rires et puis une dernière embrassade avant d’aller se coucher, rompu par le travail de la journée.
Ce soir aurait pu être comme tous les autres soirs. Un groupe de gens réunis, des cœurs unis et liés par une profonde amitié. Oui ce soir là aurait pu être comme tous les autres soirs, mais il ne l’était pas.
Déjà dans l’après-midi une certaine tension s’était fait ressentir. Puis l’orage avait éclaté BAAAM !!!! Et tout était rompu, brisé, anéanti. Il ne restait que la fumée de l’incendie. Incendie dont les instigateurs n’étaient que des mots. Il avait suffit de quelques mots, ces mots qui font mal et qui pourtant parfois soulage. Ces mots qu’on prie pour ne jamais avoir à les entendre. Ces mots qu’on ne souhaite à personne. Il avait suffit de si peu pour mettre fin à ce qui avait duré presque éternellement. Ce soir qui n’était pas comme les autres soirs, ces mots étaient sortis pour la première fois de la bouche de celle, qui un temps s’était cru invincible.
Ils s’étaient d’abord échappés de sa gorge par bribes, puis c’était tout un flot interminable de paroles. Hima ce soir là, n’aurait jamais pu imaginer qu’il fut si facile de faire le mal.
Elle avait brisé des choses précieuses, ce soir là. Des choses qu’il lui serait impossible de recoller. Ce soir là elle avait prit une décision et pour ce faire elle avait donc employé les grands moyens. Egale à elle-même semble-t-il, il lui paraissait que c’était la meilleure, et surtout la seule solution. Longtemps elle avait hésité, faisant même des revirements. Et puis…Et puis sa colère avait éclatée et son seul objectif avait été de faire mal, le plus mal qu’elle puisse faire. Après ça, elle serait libre de toute contrainte, libre de partir.

Il est aussi aisé de prononcer des mots, qu’il est aussi difficile d’en assumer pleinement les conséquences. Pourtant c’est en toutes connaissances de causes qu’ils avaient été dis. La jeune femme savait Ô combien après de telles paroles, ce qu’elle venait de briser était irréparable. Elle s’était promit de ne pas pleurer, de ne pas regretter, de ne tout simplement pas souffrir. Trop longtemps elle avait négligé ce qui était bon pour elle, aujourd’hui il lui fallait de l’air.

Combien de fois elle avait pensé partir, mais seulement dans l’espoir qu’on la retienne. Ce soir là, tout était différent, ce soir elle voulait qu’on la méprise, qu’on la haïsse, qu’on la déteste. Elle n’aspirait plus à ce qu’on la retienne. Il lui fallait du temps, même si tout c’était passé avec une extrême rapidité. Cette décision prise en coup de tête, n’était peut-être tout simplement que le fruit d’un mal être qui grandissait depuis quelques temps au fond d’elle-même. Peut-être aussi que ses humeurs jouaient sur sa vision des choses et sur la nature de son besoin d’éloignement. Peut-être aussi son caractère trop impétueux, trop prompt à s’emballer avait avoir là dedans. Pourtant, la jeune femme était résolue.

Elle avait fait déjà le mal, à quoi bon, la machine était enclenchée aucun retour en arrière possible. Ce soir elle terminerait son paquetage et partirait avec son fils pour disparaitre. Une chose encore restait à faire, une chose pour laquelle elle n’avait pas encore assez de courage.
Il fallait Lui dire. Il fallait le mettre au courant. Que penserait-Il ? Lui qui était sa vie, sa flamme. Comprendrait-Il seulement ? Le cœur serré, les yeux embués malgré la dureté qu’elle voulait conserver sur son visage, elle se demanda comment elle ferait sans Lui.

Une chose pourtant inattendue se produisit. Un homme en mantel, un homme qui quelques heure plutôt avait été son défouloir. Un homme qui quelques temps auparavant avant reçu en pleine face, la bile venimeuse déversée par cette femme. Il était là devant elle, un parchemin dans une main, le lui tendant. Elle aurait voulu s’excuser, lui dire combien elle regrettait. Mais elle ne le fit pas.
Hima prit le parchemin et il s’en alla.
Elle aurait voulu le rattraper, l’empêcher de passer la porte, le prendre dans ses bras et pleurer tout son soul. Mais elle ne le fit pas.

Une écriture fine, une écriture familière, la sienne. Il avait tracé avec fluidité quelques mots. Des mots lui aussi. Des mots qui font du bien, et qui parfois nous angoisse. C’est mots qu’on rêve d’entendre. Ces mots qu’on souhaite à tout le monde. Il avait suffit de si peu pour ébranler la masse de certitude et de volonté de la jeune femme. Il avait tout simplement écrit ces mots pour elle.

Elle froissa entre ses doigts tantôt si résignés et à présent tremblants d’incertitudes, le parchemin. Elle le froissa, elle froissa cette écriture familière, ces mots et tout ce qu’ils pouvaient connoter.
Sa résignation était-elle plus forte que ses sentiments ?

Elle prit à son tour un morceau de parchemin et y inscrivit un mot. Un unique mot, qui à lui seul ne signifiait rien et qui pourtant à ce moment là signifiait tout.
D’une main toujours aussi incertaine elle trempa sa plume dans une encre qui lui était propre, une encre d’un rouge sombre.


Citation :
« Crétin »


Voilà c’était écrit. C’était dit. Que pouvait-elle ajouter d’autre ? Elle ne voulait pas jouer les mélodrames à deux écus. Elle avait bien trop d’orgueil. Tant de fois on lui avait reproché de fermer les portes de son cœur. Tant de fois on lui avait reproché de ne pas laisser approcher. Ce soir là, elle venait de comprendre les raisons de la distance qu’elle instaurait d’ordinaire entre les gens et elle-même. A force d’accumuler…Il n’est pas rare de voir des gens exploser.

Hima plia le parchemin et sortit de la taverne. Le temps était à la pluie mais ça n’avait pas d’importance. Rien n’avait plus d’importance. Elle le chercha, elle le trouva, elle lui tendit, puis elle disparut.

C’était ainsi.
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MessageSujet: Re: Ne pars pas   Ne pars pas Icon_minitimeMer 24 Sep - 3:38

Ne pars pas Avatzh10
Zherk


9h

[A la porte rouge]

Il est là, sur le pas de la porte hésitant à entrer, à franchir le seuil de la porte rouge, hésitant à l'affronter une dernière fois. Comment avait elle pu ruiner leur amitié en quelques secondes? Pourquoi les rejeter ainsi? Parce que pour elle se serait plus facile de partir? Et eux dans tous cela, elle n'y pensait donc pas? Prenant une profonde inspiration, il pousse enfin la lourde porte, scrutant l'intérieur des lieux à la recherche de la maîtresse de maison qu'il trouve sans peine. Il s'approche, son pas est lent, et sans un mot il lui tend le parchemin. Son visage ne laisse transparaître aucune émotion. Il refuse de lui montrer la tempête qui fait rage dans sa tête. Il attend juste une réaction, un geste, un signe... un seul mot mais rien... le silence pour toute réponse. Il n'a plus le courage de la regarder, il sens la colère monter en lui mais il ne lui ferra pas ce plaisir. Il fait alors volte face et sans un geste de plus disparaît de sa vie. disparaît tout simplement.

Une fois sorti de l'antre, il sent sur son visage le tourment qui semble se déverser et pourtant, rien dans ses yeux ne sort, zherk relève la tête, la pluie réconfortante, l'enveloppe de son voile. Les gouttes d'eau pénètrent chaque maille de ses vêtements jusqu'à sa peau comme des milliers d'aiguilles. Pourtant, Il ne peut s'empêcher de respirer presque soulagé.... Il aura au moins eu la chance de lui dire au revoir. Et Sans vraiment en prendre conscience il s'en va, fait ces derniers pas qui l'éloigne d'elle à jamais. il erre alors sans but précis, les larmes divines pour seules compagnes, ne sentant même plus le froid qui glace chaque centimètre carré de sa peau.


[un peu plus tard, taverne municipale]

Il ne sait combien de temps vient de s'écouler ainsi. Son esprit dirait quelques secondes mais l'obscurité naissante lui indique le contraire. Il décide alors d'aller s'abriter mais n'a pas le cœur à rentrer cher lui et c'est tout naturellement que ses pas le ramènent vers sa taverne où un bon feu crépite dans l'âtre, diffusant dans la pièce sa chaleur bienfaisante. Il remercie silencieusement les quelques clients qui ne l'ont pas laissé mourir et s'installe à leur tablée, auprès de sa compagne et la question qu'il redoute tant ne tarde pas à sortir de la bouche de l'une de se amie :

"comment vas tu?"

Et tout à coup il laisse libre cours à sa colère, à sa frustration, à sa peur....Comment leur dire que rien ne va, qu'elle a décidé d'abandonner et de les laisser tomber. Pire encore de se faire monstrueuse? Il la connaît et cela ne l'étonne guère. Pourtant il n'arrive pas à comprendre. Quel besoin la pousse à gâcher leurs derniers moments? Pourquoi est ce si important pour elle que tous la détestent? Non décidément il ne comprendra jamais, mais il est las, si las qu'il n'a plus la force de chercher à connaître ses raisons. Et puis, au fond de son cœur, il sait que cette fois c'est différent, que cette fois il n'y aura pas de marche arrière. Et c'est assurément ce sentiment d'impuissance qui le mine. Pourquoi n'as t'elle rien dit?......Comment le leur dire qu'il ne veut pas la perdre?


Et puis tout à coup, voilà que l'objet de son tourment refait son apparition. Il se lève, va à sa rencontre. A t'elle changé d'avis? Quel imbécile il est, lui même n'y croit pas. Pourtant l'espoir s'insinue en lui comme la peste. Ils se regardent, s'épient, s'observent. le temps parait suspendu et lorsque l'homme remet pied dans la réalité, la femme a déjà disparut, il ne reste plus que le morceau de parchemin qu'elle a glissé dans sa main.

Il le lit alors, et il ne peut s'empêcher de sourire. Elle était resté fidèle à elle même et ce simple mot résonne comme une preuve d'amitié à son cœur. Tout à était dit, tout est terminé. La colère qui quelques secondes auparavant oppressait son cœur s'est envolée. Il se sait enfin prêt à la laisser partir. Il a compris qu'elle en a juste besoin, qu'elle étouffe, et rien ne pourra la retenir . Cette fois il n'essayera pas, il n'as pas le droit d'essayer. Il sait. Oui, il sait que ses mots prononcés avec tant de dureté n'avaient pour but que de rendre les adieux plus faciles.... Il la laisse alors sortir de sa vie, dans l'espoir qu'un jour peut être.... même si alors tout sera différent. Et seule une larme solitaire, traçant sur sa joue un sillon humide, se fait le garant silencieux de la peine qu'il ressent, il ne reste plus que le néant pour le consoler et d'une voix à peine audible, il lui dit à elle, il dit pour lui même ce qu'elle n'entendra jamais :

Bonne chance hima, j'espère que tu trouveras ce que tu cherches tant. Au revoir .....mon amie!

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