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 La fin d'une ère

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MessageSujet: La fin d'une ère   La fin d'une ère Icon_minitimeMar 23 Sep - 19:17

La fin d'une ère


Résumé a écrit:
Après une grosse dispute entre 1000 et zherk à cause des autres hommes que la jeune femme drague a autrance sous les yeux de son compagnon, 1000, las de toutes ces disputes incessantes, de la mairie et du reste décide d'en finir pour de bon en se pendant. Zherk arriva alors qu'elle a mit son plan a exécution, s'en suit alors une longue attente et une plongée dans leurs souvenirs et leurs pensées...1000 va t'elle s'en sortir?


La fin d'une ère Www3210
1000Dread



La nuit tombait. 1000Dread était assise à son bureau, le regard vide. Sa décision était prise. Rien ne pourrait la dévier de ce chemin. Un moment qu'elle y pensait, elle avait retourné ça des milliards de fois dans sa tête, jour et nuit, mais même retourné, la solution était toujours la même : la mort.

Toute la journée, elle avait pesé le pour et le contre. Evidemment, le pour, c'était ses enfants... Elle les aimait plus que tout, ils l'avait maintenu la tête hors de l'eau depuis tant d'années. Milou se rappelait comme si c'était hier de la naissance de chacun, de leurs premiers pas, de leurs premiers mots, de leurs premières bières... Oh que oui elle les aimait, et justement pour ça, elle devait s'en éloigner... Zherk s'en occuperait mieux que quiconque, elle savait qu'il les aimait plus que tout malgré le fait qu'il prétende toujours le contraire.

Mais aujourd'hui, le contre l'emportait sur le pour, comme une balance. La mairie lui était de plus en plus pesante, elle n'y arrivait plus, trop de ravages avaient été fait sûrement ou elle n'était plus compétente, mais ce qui était sur, c'est qu'elle avait tout essayé pour sauver celle-ci, et malgré ceci, cette dernière s'enfonçait un peu plus chaque jour à ses yeux. Les boulets s'entassaient devant son bureau, les villageois ne l'écoutaient plus, elle ne controlait plus rien, chose qu'il était impensable pour elle.
La politique comtale lui tendait les bras, ses amis l'y aidait, mais la pauvre n'y comprenait absolument rien. 1000 se sentait si impuissante face à toutes ses responsabilités, ses épaules n'étaient pas assez forte pour supporter toute cette pression.
Il y avait également Zherk... Elle le faisait souffrir comme jamais, elle le savait, il ne méritait pas tout ce qu'elle lui faisais endurer. C'est d'ailleurs pour ça qu'ils passaient leur temps à se disputer. Il ne l'aimait plus, elle en était convaincue. Comment aurait-elle pu deviner qu'elle se trompait ?!
Sans compter, la rupture "Hima" qui l'avait beaucoup plus touché qu'elle ne voulait le montrer...
1000Dread était fatiguée, épuisée à la tâche, tiraillée depuis des années, elle n'en pouvait tout simplement plus...

Dans l'après midi, alors que la mairesse se saoûlait apres une énième dispute avec son compagnon, Saca l'avais rejointe. Ils avaient longuement discuté, et celui-ci, malgré la douleur de perdre une amie, lui avait dit que son choix lui appartenait et que si elle le désirait vraiment, il la laisserait s'en aller, oubliant ainsi son côté égoiste de vouloir la garder près de lui. Elle se souvient lui avoir sourit en guise de remerciement, puis être partie après une étreinte d'adieu rapide.

Et là voila quelques heures plus tard, à la mairie, assise à son bureau. Son sort était jeté. Elle soupira une énième fois, ouvrit le troisième tiroir du bas et en sortit la corde blanche qui se trouvait là depuis des années. Air lui avait dit de l'utiliser la première semaine de son premier mandat. Mais elle avait tenu le coup cette fois là, ce qui avait fait la fierté de l'homme.
La lodévoise se leva, le regard toujours vide de toute émotion, grimpa sur sa chaise et accrocha le corde à la poutre. Elle faufila son visage à travers le noeud, puis le ressera contre sa gorge. On pouvait désormais dire que sa vie ne tenait qu'à un fil... Faisant basculer la chaise en équilibre, elle n'était plus que sur la pointe des pieds, attendant patiemment que celle ci tombe sur le sol, la laissant pendante à la poutre...

Mais ce qu'elle ne vit pas, c'est que pendant qu'elle tentait de s'ôter la vie, son bourreau lui avait envoyé un pigeon. On pouvait distinguer sur le bord de la fenêtre un pigeon blanc, une lettre cachetée à la cire de bougie, attachée à la patte. Là encore, elle ne le savait pas, mais cette lettre aurait eu le pouvoir de la faire changer d'avis surement...


Citation :
Mon amour,

Il est tard et pourtant, je ne peux pas trouver le sommeil. J'ai peur, peur pour toi, pour moi, pour nous. Je sais que c'est compliqué parce qu'on est très différent mais je sais aussi qu'il y a de l'amour entre nous. Ne nous abandonne pas. Je veux un jour me marier avec toi, vivre dans un jolie maison au bord de ta mairie, voir les enfants se marier, avoir des enfants à leur tour. Ne fais pas ça, on a tellement de choses a partager encore je veux pouvoir te serrer dans mes bras, te murmurer à l'oreille que je t'aime, je veux pouvoir le crier au monde entier.

Je suis tout tremblant alors que je pose ces mots sur ce morceau de parchemin, je ne peux pas concevoir te perdre. Je sais à quel point tu es fatiguée mais ne nous abandonne pas. Sans toi tout cela n'a plus de sens, ça n'a plus d'intérêt.... Je ne veux pas te perdre, me demande pas d'accepter sans rien dire. On avait tellement de projet.. je t'aime, je t'aime si fort si tu savais.
Je sais que je suis chiant, que j'ai besoin qu'on me montre qu'on m'aime et que pour toi c'est insupportable. Je veux faire des effort pour être moins jaloux, moins possesif, je te demande rien, juste de rester toi même. Je fais tout de travers mais mes sentiments pour toi ne sont pas feint, tout ce que je voulais c'est un moment de tendresse.

Je fais preuve d'égoïsme, je le sais et je m'en veux pour ça mais je t'aime si fort que ca me déchire les entrailles de penser une seule seconde que tu ne soit pas à mes côtés. Je sais bien que c'est pas réciproque mais tu as tout le temps de trouver la paix, qu'est ce que cela te coute de rester encore un peu, tu auras toute la mort pour te reposer.

Je ne te dis pas au revoir, je te dis a tout à l'heure mon ange. Et puis j'ai des clefs à te donner.

Ton dévoué,
Quentin Zherkensen
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MessageSujet: Re: La fin d'une ère   La fin d'une ère Icon_minitimeMar 23 Sep - 19:44

La fin d'une ère Avatzh10
Quentin Zherkensen



[à l'antre du parchemin hurleur]

C'était la fin d'après midi, les tavernes, tout comme les rues étaient encore presque désertes. Il n'y semblait pas avoir âme qui vive dans le quartier et pourtant, un agitation particulière avait agité l'antre du parchemin hurleur quelques instants plus tôt. Seul signe extérieur de ce qui s'y passa était la porte, entrouverte, qui ne tenait plus sur ses gonds. Poussant celle ci pour entrer dans la masure, un spectacle apocalyptique s'offrait à nos yeux. Partout, un mélange de verre brisé et de bois jonchait le sol. Les tables étaient renversées, les tabourets anéantis. Les canapés éventrés. Un ouragan était passé par là. Et si l'on prêtait plus attention, on pouvait apercevoir , au beau milieu de ce chaos, le tavernier silencieux contemplant son œuvre dévastatrice. Il semblait calme et absent, perdu dans ses pensées ne faisant plus guère attention à ce qui l'entourait. Surement que sa folie destructrice, sa rage lui avaient hôté ses dernières forces ne laissant plus voir au monde qu'un corps inerte... Comment un être d'ordinaire si doux, qui jamais ne perdait le contrôle de lui-même avait il pu en arriver là?

***

*Tu veux quoi au juste ?? tu attends quoi de moi ??! J'en reviens même pas que tu oses penser tout ça. Oui je t'aime. Oui je veux t'épouser. Non je ne te considère pas comme acquis, loin de là, mais oui je ne changerais pas, j'aime plaire, j'aime séduire.* L'homme, juché au milieu des débris, ne pouvait empêcher ces mots de se répéter dans sa tête, encore et encore. *J'en ai marre zherk. Je suis fatiguée de tout, de Lodève, des lodévois, de nos disputes à répétition, de devoir sans cesse me justifier pour te dire que je t'aime, je suis à bout. *Pourquoi avait il fallu qu'il gâche tout. Pourquoi avait il ressenti ce besoin viscéral de lui dire ces choses, de lui dire qu'il pensait qu'il n'était rien pour elle. Il savait pourtant qu'il allait la blesser. Voulait-il lui faire ressentir le même mal qu'il ressentait lui même? Il voulait juste ne pas être celui qui cesse cette fois ci. Il avait eu mal, si mal qu'il n'avait pas pu faire comme si de rien était. Et il avait déclenché une dispute, juste une de plus. Il semble que c'était devenue pour eux le seul moyen de communiquer, c'était pour lui les seuls moments où elle lui disait qu'elle l'aimait. Il voulait juste l'entendre encore une fois ce soir là, mais il était allé trop loin.

*- Zherk : mais je suis quoi moi? un jouet, une bouée de sauvetage qui sera là au cas où?
- 1000dread : à croire oui puisque c'est bien connu que je joue avec tout le monde
- Zherk : Ca c'est une excuse pour pas faire d'effort.*

Il avait était si dure avec elle ce soir là, si froid si distant alors que tout son être lui ordonnait de simplement la prendre dans ses bras. Il ne se reconnaissait plus. Était-il en train de perdre pieds? De sombrer dans les abîmes de la folie? Sa peur de la perdre le conduisait il vers la paranoïa? *Je t'en veux de créer des disputes, je t'en veux d'avoir dit que tu étais mieux dans ta maison seul qu'avec les enfants et moi. Je t'en veux de ne pas arriver à m'accepter comme je suis, mais je m'en veut pour tout le reste, je ne suis pas une parfaite épouse, qui n'est d'ailleurs pas encore épouse,* lui avait elle dit. Pourquoi n'avait il pas senti en écrivant son parchemin emplit de reproches, de récriminations, de mal de vivre qu'il allait trop loin. Que par l'envoie de ces quelques mots, il allait sceller leurs vies vers un funeste destin.

Peut être parce que pour lui ce n'était rien d'autre qu'une dispute, juste une de plus. Il voulait juste capter un peu de son attention, lui faire comprendre qu'il avait, lui aussi besoin de sa tendresse et que la voir jouer avec tous ces hommes lui brisait le coeur.
De toute évidence, il n'avait pas compris l'impact que cela aurait sur sa compagne, il n'avait pas su percevoir à quel point elle souffrait....personne n'avait fait attention. Et maintenant que le mal était fait, alors que la machine était enclenchée et qu'il n'y aurait pas de retour en arrière possible... Il se dégoûtait. Il s'en voulait. Oui, il s'en voulait tellement d'être l'instigateur de tout cela. Pourtant tout ce qu'il voulait c'était qu'elle ait envie de vivre pour rester à ses côtés mais elle préférait la mort à sa compagnie et ce fait le mettait dans une rage sans nom. Comment pourrait il se regarder en face après ce qu'il avait fait.

*Prend bien soin de mes enfants s'il te plait... et prend bien soin de toi aussi, lui avait t'elle chuchoté avant de déposer un baiser au creux de son oreille.
Zherk : nonnnnnnnnnnnnnnnn
1000dread : je t'aime...
Zherk : pas pitiéééé
Zherk : non, je t'en supplie....*
Et elle était partie.

Il n'avait pas fermait l'oeil de la nuit, elle ne voulait plus le voir. Comment pourrait il vivre avec çà. Et puis, le lendemain au matin, elle vînt en taverne, et bien que tout son être lui dictait de la prendre dans ses bras, de lui dire combien il l'aimait. Il resta stoïque, attendant qu'elle fasse le premier pas.... un premier pas qui ne vînt pas et il senti quelque chose se briser. Tenait elle donc si peu à lui qu'elle ne pouvait pas, juste une fois, venir vers lui sans attendre qu'il le fasse en premier. Dépité, en colère, triste, il ne put que lui dire : *Excuse moi pour le dérangement je ne t'importunerai plus. *Et il s'en alla, priant pour qu'elle le rattrape. Il voulait tant qu'elle le fasse...espoir vain.

Ce n'est que plus tard dans le soirée qu'il su. Il su ce qu'elle avait tenté en taverne. Saca avait su lui faire changer d'avis mais pour combien de temps. Zherk était toujours aussi en colère, l'état de la taverne en était le témoin silencieux, mais peu à peut, cette colère avait laissé place à une impression de vide, de néant....

Et la réalité qu'il pouvait la perdre ce soir frappa zherk de plein fouet. Une peur dont aucun mot ne peut être assez fort pour en exprimer la puissance, emplit tout son être. Il prit alors une nouvelle fois la plume, les mots glissaient seul sur le morceau de papier, la plume dansait au rythme de ses pensées les plus intimes. Non il ne pouvait pas se résoudre à la perdre. Le parchemin écrit, il laissa le pigeon s'envoler vers seule personne qui avait ce pouvoir sur lui. Un pouvoir de vie et de mort. Et Zherk se rendit compte que l'attente serait insupportable. Il devait la retrouver, lui parler, lui dire ces mots de vive voix... Il ne pouvais la laisser faire cela, il ne se le pardonnerais jamais. Il n'y survivrait pas!, D'un geste rageur, faisant fi du chaos environnant, il prit son mantel, bien décidé à la retrouver.


[A la mairie, un peu plus tard]

Catin et mairesse sont pas deux choses incompatibles, lui avait elle dit. Voilà les deux termes qui mettaient tant leur couple en danger. Mais plus seulement leurs couple, leur vies étaient aussi en jeu. Il le savait, il le sentait alors qu'il se dirigeait vers sa plus grande rivale. Celle qui avait su lui voler une partie du coeur de son amour. Arrivée sur le parvis de la mairie, zherk souffla un bon coup, la nuit avait commencé à tomber et la lumière d'une bougie laisser quelques fins rayons diffuser vers l'extérieur.. Elle était dont bien là. Cette pensée fit naître un sourire sur le visage de l'homme qui quatre à quatre monta les marches de l'escalier qui le séparait d'elle. Arrivé sur le palier, à quelques mètres de son bureau, il ralenti le pas comme s'il avait peur de ce qu'il pourrait trouver et lorsqu'il poussa la porte doucement pour ne pas effrayer la propriétaire des lieux, une vision d'horreur de figea sur place. NON, elle n'avait pas pu faire ça.

NONNNN, hurla t'il alors qu'il se précipitait vers elle, incapable de réfléchir, laissant le champs libre à ses automatismes d'élève médecin pour prendre les décisions à sa place. Tremblant de tout ses membres, il chercha désespérément de quoi couper la corde sur le bureau avant de penser à dégainer son épée, déliant ainsi d'un geste efficace son amour de ce fil de mort. 1000dread tomba alors dans ses bras, inerte. La terreur avait envahi tout son être mais ce n'était pas le moment de flancher. Oscultant son corps à la recherche du moindre signe de vie, il senti un souffle sur sa peau... un souffle si faible qu'il n'était pas certain qu'il ne soit pas seulement issu de son imagination. Laissant alors libre court à ses émotions, il fondit en larmes, la serrant dans ses bras, les berçant tout deux, en oubliant que le monde autour d'eux existait, il ne pouvait plus s'arrêter de parler.

NON, non, non, non, je t'en prie, non.. Ne m'abandonne pas, par pitié...non, je t'en supplie... je ... je... je ferrai tout pour toi.. n'abandonne pas maintenant. Tu dois te battre. Je t'aime si fort. NON!!!! ne fais pas ça......

Ces mots milles fois répétés finirent par s'éteindre sur ses lèvres alors qu'il s'engouffrait vers une nuit sans fin. Elle ne pouvait pas l'abandonner... Non elle ne pouvait pas faire ça. Il restait un espoir, il aurait juré l'avoir senti frémir dans ses bras, au fond de lui il espérait que cela ne soit pas que chimère. Il suppliait d'être arrivé à temps. Il priait pour qu'un garde l'ai entendu et aille chercher de l'aide, il les avait prévenu avant de monter.

Et ils étaient là maintenant, tous les deux, amants devant l'éternel. Seuls..si seuls. Continuant obstinément à la bercer, le visage toujours ravagé par les larmes, la voix cassée par le chagrin, il se remit à parler. Espérait-il que cela lui donne la force de rester parmi les vivants? Qu'elle comprendrait que ce n'était pas encore le moment de partir? Oui, il en était persuadé et c'est pourquoi, pour lui même autant que pour elle, dans l'éternité de l'instant il lui murmura, ce qu'il pensait au plus profond de son âme..

Ne m'abandonne pas. Sans toi moi je ne peux pas fonctionner. Te souviens tu de ce que je t'ai dis à narbonne, te souviens tu de ma promesse? Si tu sautes, je saute car je n'aurais pas de vie sans toi. Je tiendrais cette promesse mon amour mais je veux vivre alors tu dois te battre. bas toi pour nous...Je t'aime.

Et sentant ses propres forces l'abandonner, dans un murmure à peine audible, il continua : A l'aide, quelqu'un, je vous en prie.. avant de laisser la nuit les envelopper de son voile silencieux.
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MessageSujet: Re: La fin d'une ère   La fin d'une ère Icon_minitimeMar 23 Sep - 19:49

La fin d'une ère Sac10
Sacafomec



Seul devant la Lergue, Saca était pensif et triste, il repensait a la discutions qu’il avait eu ce jours la en taverne avec 1000Dread. Elle voulait partir et Saca ne l’en avait pas empêché. Il pleurait en pensant qu’elle pourrait être morte à l’heure qu’il était. Il pensa à la douleur de Zherk et des enfants de 1000. Il pensa a tout les moments merveilleux qu’ils avaient du passer avec elle. Il se leva et d’un pas lent se dirigea tête baisé vers le village. Passant par le marché, vide à cette heure-ci. .Un homme encapuchonné passa prés de lui, mais Saca n’y fit guère attention. Il espérait de tout cœur qu’enfin 1000 était libre, qu’elle était heureuse au coté d’Aristote. Qu’elle se sentait légère ...vous voyez comme lorsque vous rencontrez l’amour pour la première fois ...comme si rien n’avait plus d’importance, comme si l’univers venait de naitre devant vous et pour vous. Il passa devant l’antre du Parchemin Hurleur et regarda la taverne pendant un certain temps, pensant qu’elle avait été nommée ainsi par 1000. Il se remémora la première victoire politique...elle n’y comprenait rien et pourtant elle fut élue face a un adversaire coriace. Les banderoles insultantes ne l’avait pas fais faire demi tour, les « je ne voterais pas pour une catinette » du Juste Arthur ne l’avait pas fait enragé. Il continua sa route regardant cette fois-ci les étoiles. Elles brillaient de mille feux, pourtant une rayonnait plus que les autres. Cette étoile semblait sourire a Saca elle semblait lui dire tout va bien ...je revis. Il sécha ses larmes et devant la dernière étape du parcours commémoratif : la mairie. Les murs semblant pleurer ... le bâtiment tout entier semblait être en deuil.
Soudain ! Un cri se fit entendre «
NONNNN » Saca aurait reconnu cette voix permis des centaines d’autre ! C’était Zherk ! Il accouru vers la mairie où la porte était entrouverte .Le cri venait de l’étage, il s’y précipita et vit Zherk, en larme, tenant le corps de 1000 et une corde par terre que Zherk avait surement retiré du cou de son aimée. Saca était bouleversé ....oui elle était morte. Sans mot dire , il s‘approcha, Zherk ne parut même pas étonner de le voir. Il prit le bras de 1000 en regardant ces yeux et se sourire sur son visage comme si elle savait maintenant que Zherk l’aimais. Alors, Saca repensa a ce proverbe que lui disait souvent sa mère adoptive, Luda : « Parfois le visage d’un mourant est plus heureux que pendant les jours misérables de sa vie ». Mais, soudain il sentit une légère vibration sur son doigt.

« Zherk , elle est en vie ! Son cœur bat encore ! Vite ‘qu’est ce qu’il faut faire ? Tu as besoin de matériel ? »

Zherk était encore sous le choque, come si il était absent. Saca le prit et lui mit deux baffes

«Réveille-toi ! On peut encore la sauver ! Tu es médecin non ? alors bouge toi!!!»
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MessageSujet: Re: La fin d'une ère   La fin d'une ère Icon_minitimeMar 23 Sep - 19:52

La fin d'une ère Elraed10
Elraed - Sergent de l'ost



rompre le silence nocturne.
Cela provenait de l'intérieur du bâtiment, il dégaina alors son arme, contourna le bâtiment et y entra épée au clair, prêt à faire face à toute les situations.

Il ne s'attendait pas à ce qu'il vit: Zerck tenait 1000 dans ses bras et Scafomec tentait de lui porter secours.

Il remarqua la corde ballante qui pendait et l'autre morceau enserrant encore partiellement le cou bleuit de 1000.

Un pensée lui vint soudain à l'esprit: elle avait recommencé et il se souvint de ce jour lointain où il avait contribué à l'empêcher de se jeter dans la Lergue et du baiser reçu en remerciement.

Cette fois c'était plus grave, sa poitrine se soulevait à peine indiquant une faible respiration, l'air ne passait pas, il fallait y remédier.

S'adressant à Zerck et à Scafomec, il leur tendit une fiole de prune qu'il n'utilisait qu'à petite dose tant le degré d'alcool était élévé. Ca le faisait même tousser parfois alors qu'il avait une certaine habitude...



Tenez, je n'ai que ça mais ça va lui dégager les conduits respiratoires, fait lui en boire quelques gorgées.
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MessageSujet: Re: La fin d'une ère   La fin d'une ère Icon_minitimeMar 23 Sep - 20:02

La fin d'une ère Www3210
1000Dread



[Dans le bureau]

Un craquement sourd... Comme des os qui se brisaient, comme si le corps de la jeune femme venait de percuter de plein fouet un solide, comme si tout simplement sa nuque venait de se briser... Puis plus rien. Un corps pendant de tout son poids au bout d'une corde... C'était fini...

Enfin... C'est ce qu'il y paraissait...


"NONNNN" hurla Zherk en pénétrant dans la pièce funeste. Affolé à la vue de sa future épouse dans une telle posture, il dégaina son épée par réflexe et la libèra immédiatement de son fil de la mort. Une masse, lourde, sans aucun signe de vie apparant tomba dans ses bras. L'homme paraissait terrifier... C'était même sur, il l'était. Sa raison de vivre venait de passer à l'acte, sans que personne ne se rende compte de son mal être. Eclatant en sanglot, le jeune homme se laissa glisser au sol, la resserant un peu plus fort dans ses bras. Ses larmes, celle de l'amour, ruisselaient sur son visage avant de s'écraser sur le visage de sa concubine.

"NON, non, non, non, je t'en prie, non.. Ne m'abandonne pas, par pitié...non, je t'en supplie... je ... je... je ferrai tout pour toi.. n'abandonne pas maintenant. Tu dois te battre. Je t'aime si fort. NON!!!! ne fais pas ça...... "


[Dans la tête de 1000Dread]

Le néant. Le noir le plus complet. Et cette sensation d'humidité. De l'eau. Des larmes. Et surtout, cette voix que je connais bien qui m'arrache à mon rêve... J'ai du m'assoupir sur mon bureau pour changer. Zherk ? Pourquoi pleure-tu mon ange...?
L'Antre du Parchemin hurleur. La bureau. La corde. Mes souvenirs reviennent. Je me suis pendue ! Mais... Mais... Où suis-je? Comment puis-je encore penser si je ne vis plus ? C'est donc ça la mort ? Mes membres sont engourdis. Je le sens. Ma gorge me fait mal. Mon cou aussi. Pourquoi est ce que je n'arrive pas à ouvrir les yeux ? Pourquoi je n'arrive pas à bouger et à parler si je suis en vie ? Tellement de questions ! Zherk ! ZHERK ! Aide moi ! Je ne comprend pas ce qu'il m'arrive ! Aide moi... Je t'entends chéri, mais je n'arrive pas à te voir...


Ne m'abandonne pas, par pitié... Je ne t'abandonne pas mon amour, je dois partir, tu le sais, j'ai besoin de trouver la paix, et on sait tous qu'il n'y a que comme ça que je serais mieux... Laisse moi partir, je t'en supplie... Laisse moi rejoindre tout ceux qui nous ont déja quittés."Tu dois te battre"... Me battre ? Mais je fais ça depuis des années, je n'ai plus la force mon ange, pas sans toi...Je t'aime si fort Tu m'aimes ???!!!

Ma respiration est lente... Trop lente sûrement... Je sens mon corps s'affaiblire au fur et à mesure que les minutes passent. Je ne devrais plus trop tarder. Rejoindre Tavernio, Agent, Daiana, Sun et j'en passe. Tavernio... Mon bébé, tu me manque tant ! Je n'ai pas été une bonne mère, tu en as succombé, mais pardonne moi je t'en prie, j'étais si jeune !


Ne m'abandonne pas. Sans toi moi je ne peux pas fonctionner. Te souviens tu de ce que je t'ai dis à narbonne, te souviens tu de ma promesse? Si tu sautes, je saute car je n'aurais pas de vie sans toi. Je tiendrais cette promesse mon amour mais je veux vivre alors tu dois te battre. bas toi pour nous... Ton étreinte m'oppresse Zherk. Je sens tes larmes couler sur mon visage. Non ! Je t'interdit de pleurer ma perte ! Tu verras, tout sera plus simple maintenant... Evidemment que je me souviens de ta promesse, tu n'as pas le droit de la tenir, et ce pour moi, pour Saca, pour Fitzz, pour Hima, pour la nailfe, pour nos amis, pour mes enfants et surtout pour Lucas... Il a déja perdu sa mère, tu n'as pas le droit de lui infliger la perte de son père, surtout par ma faute. Tu veux vivre, alors vis !!! Moi c'est différent, je ne veux plus vivre, ou du moins, plus dans ces conditions, je veux que toute cette douleur et toute cette fatigue s'arrêtent.. Je t'aime Tu m'aimes ?! Alors c'est vrai, tu m'aimes vraiment ?! Moi qui étais si persuadée que tu ne voulais plus de moi...

[/i]J'entends un bruit. Il me semble qu'un autre homme approche. Cette odeur. Saca ! Il prend ma main dans la sienne. Va t-il sentir mon poul ?! Oui...!
[/i]

"Zherk , elle est en vie ! Son cœur bat encore ! Vite ! Qu’est ce qu’il faut faire ? Tu as besoin de matériel ? Réveille-toi ! On peut encore la sauver ! Tu es médecin non ? alors bouge toi!!!"

Merci mon vieux ! Maintenant tout le monde sait que j'ai une minime chance de m'en sortir et que Zherk va s'y accrocher... Tu m'avais pas donné ta bénédiction pour partir toi ?! Tu sais mon rêve de rejoindre les étoiles pour me sentir libre, j'étais à deux doigts... PAF ! Mouarf, vu le bruit, je parierais que tu as frappé mon homme ! Sale brutte ! Tu as raison, assommes le qu'il me laisse partir, je suis persuadée que c'est votre amour qui fait que je n'arrive pas à m'envoler, je ne vois pas d'autres solutions...!
Des pas... Un troisième homme ?! Ils se sont donnés le mot ou quoi... Quoique vu les cris de mon bien aimé, il a du alerter tout le quartier. Si on peut même plus mourir en paix !


"Tenez, je n'ai que ça mais ça va lui dégager les conduits respiratoires, fait lui en boire quelques gorgées."

Gorgées ?! Oula... Mais c'est mon amant non ? Elraed, c'est toi ? Je n'arrive pas à ouvrir les yeux ! C'est peut être pas plus mal au fond... Ehh mais je rêve ou tu veux me bourrer la gueule ? M'étonne pas de toi ça, toujours à partager un peu de liquide alcoolisé avec moi, m'enfin c'est pas bien le moment tout de même... J'espère que c'est assez fort pour me dissoudre l'estomac, au moins je partirais plus vite, parce que c'est pas que je commence à trouver le temps long là, mais un peu tout de même ! J'avais pas prévu que ça se passe ainsi !

[/i]Ma gorge se noue. Mes pieds sont froids. Mes mains également. Ce noir devient glacial et pesant.[/i] Je dois partir, et vite... Allez mon coeur, sèche tes larmes et laisse moi m'envoler si tu m'aimes, j'ai si mal...



[Dans le bureau]

Les trois hommes étaient là, devant le corps de la mairesse. Allait-elle survivre à cette tragédie ? C'est ce qu'ils se demandaient surement tous. A cet instant, si on regardait bien, on aurait pu aperçevoir un frisson parcourir le corps de la lodévoise, ainsi qu'une larme couler le long de sa joue...
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MessageSujet: Re: La fin d'une ère   La fin d'une ère Icon_minitimeMar 23 Sep - 20:06

La fin d'une ère Avatzh10
Zherk




Avez vous déjà vécu cette seconde où par un coup du destin vous savez que votre vie va changer mais où vous pensez encore, illusion désespérée, que ce n'est qu'un cauchemard, que vous allez vous réveiller au fond de votre lit et que tout pourra continuer comme avant? Et cette seconde qui refuse de s'égrainer comme ses soeurs vous entraîne alors dans un monde où le temps n'existe plus, avant goût d'éternité, dernière seconde où l'espoir vous console encore de son emprise bienfaisante.... Vous êtes vous déjà retrouvé au bord du gouffre malgré vous, sentant que votre vie vous échappe, que malgré vos efforts vous ne pourrez l'empêcher de glisser? Avez vous déjà caressé du bout des doigts la promesse d'un avenir heureux, et vu ce mensonge s'envoler? Chimère de ce qu'aurait pu être votre vie? Vous êtes vous déjà cramponné à un espoir, comme à une bouée de sauvetage refusant la voie que vous offrait à présent le destin? Si oui alors peut être pourrez vous le comprendre.

Ne pas la lâcher, non jamais.....

*****
Il restait là, fixant le mur en face de lui le regard vide, se balançant d'avant en arrière, son amour toujours serré dans ses bras. Et plus rien n'existait. Il semblait, malgré l'urgence de la situation, avoir laissé son âme voguer vers d'autres horizons... horizons où elle serait encore là. Et il se souvînt.

Il se souvînt de ce soir d'été où encore vagabond il s'était attablé dans une taverne. Il discutait tranquillement sirotant une choppe et puis, elle était arrivée sans qu'il ne la voit. Seule la voix d'un autre client lui disant "prend garde" lui resta en mémoire. Et il se souvînt avoir eu peur pour sa vie . Mais la seule attaque qu'il reçu fut un baiser qu'il ne put dès lors jamais oublier. Elle ne lui prit pas sa bourse mais lui vola son coeur.

"prend garde", sûrement aurait il du suivre ce judicieux conseil. Longtemps il le fit, se faisant la promesse tacite de ne jamais la laisser pénétrer son coeur. Taire ses sentiments. Et pourtant...


"J'abandonnerais tout pour toi..." Comment cette simple phrase avait pu faire s'effondrer les murailles de son coeur qu'il avait mit si longtemps à construire. Ouvrant la forte à un flot de sentiments qui le submergèrent.. Ouvrant le porte à une belle histoire..

*****
Et la réalité de l'instant le frappa soudain. Une vive douleur enflamma ses joues, il leva alors ses yeux remplis de larmes vers l'homme qui venait de pénétrer dans la pièce. Ce dernier le regardait semblant agité. Qu'attendait-il de lui? Que voulait il? Qu'espérait il?
" Zherk , elle est en vie ! Son cœur bat encore ! Vite qu’est ce qu’il faut faire ? Tu as besoin de matériel ? ".

Saca... fut le seul mot que zherk prononça dans un murmure à peine audible telle une supplication. Il n'avait plus la force, il ne pouvait plus.....il voulait juste rester là et qu'on les laisse en paix. Oui il voulait tant qu'on les laisse enfin en paix. S'était trop tard...juste trop tard.

"Réveille-toi ! On peut encore la sauver ! Tu es médecin non ? alors bouge toi!!"

A quoi bon saca, elle ne veux pas... Son corps tout entier tremblait comme une feuille, ses yeux si tristes n'étaient plus capable de lui faire voir son ami. La confusion régnait au plus profond de son coeur.... Comment avait elle put!

Mais pourquoi elle à fait ça, saca?? Je... je comprends pas.. Pourquoi....?


"Tenez, je n'ai que ça mais ça va lui dégager les conduits respiratoires, fait lui en boire quelques gorgées. "


Le sergent venait de faire son entrée dans pièce et leur tendait une bouteille. Zherk le regarda d'un air ahuri, n'arrivant à rien percevoir, il compris seulement qu'il s'agissait d'une boisson Comment faire boire une mourante plongée dans l'inconscience? Toujours assis par terre près du bureau, son cerveau peut à peu acceptait de se remettre en marche et regardant l'homme de nouveau il lui dit, la voix toujours aussi faible hachée par les sanglots :

Tout à l'heure... Il... il faut.. faut qu'elle se repose. Saca, peux tu aller ouvrir la petite salle de repos au fond du couloir... Elle y sera bien, là, oui, elle y sera bien....

L'homme attendit que son ami se lève et s'exécute avant d'enfin commencer à réagir. Allait-'il avoir la force de se lever et à plus forte raison de la porter? Il allait devoir puiser dans ses dernières ressources. Une voix dans sa tête lui intimait l'ordre de se battre, il devait se reprendre. Il n'avait pas le droit de l'abandonner. Oui, il devait tout faire pour qu'elle s'en sorte.... mais il était si fatigué, il se sentait si vide. Devait il demander à Elraed de l'y conduire? Sûrement oui, mais il ne pouvait pas.
Il trouva alors au fond de son âme la volonté de faire ces quelques gestes, de se lever, de la soulever à son tour, dans une infinie douceur comme s'il craignait de la casser. Puis, il la plaqua contre lui, l'entraînant vers la chambre. Tout aussi précautionneusement il la déposa dans le lit, enlevant ses chausses et tout ce qui aurait pu troubler son repos, relevant les couvertures pour qu'elle n'est pas froid, vérifiant encore une fois, comme pour se rassurer, que son coeur battait encore..
Et lui prendre la main...

Ne pas la lâcher, non jamais.....
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MessageSujet: Re: La fin d'une ère   La fin d'une ère Icon_minitimeMar 23 Sep - 20:08

La fin d'une ère Elraed10
Elraed



Zerck était dans un éta second, ses mouvements étaient lents, très lents. Il ne parlait plus ou tout du moins, il ne disait rien de compréhensible. Son expression était cependant très éloquente, son visage affichait une douleur infinie qui exprimait l’intensités des liens, quelle que soit leur nature, qui l’unissait à 1000. Elraed n’avait jamais connu rien de tel et il le regrettait tout en se félicitant de ne jamais avoir éprouvé une telle douleur.
Scafomec avait ouvert la porte de la pièce attenante, une chambre, lui avait compris les borborygmes de Zerck.
Avec un grande douceur et beaucoup de précautions, Zerck souleva 1000 et la transporta sur le lit. Au passage Elraed remarqua que sa poitrine se soulevait régulièrement, elle avait peut-être une chance de s’en sortir.
Elraed se souvint alors qu’une de ses vaches avait été poussé dans une ravine par un chien errant, quand il avait vu la position de la bête, il avait cru le cou brisé mais avec le temps et beaucoup de soins, l’animal s’en était sorti…Il s’en voulu de penser à ses bêtes en de tels instants, 1000 était là gisante devant lui ; C’est vrai que 1000 lui avait toujours fait pensé à ses bêtes préférées, dès son arrivée dans le village, Elread avait remarqué sa nature généreuse et ses hanches rondes dignes de la plus belle représentante de son troupeau. Elraed se morigéna. Encore des pensées qui n’avaient rien à faire en ces circonstances.
Soudain il remarqua qu’en ces moments tragiques, personne n’avait pensé à ôter le reste de corde qui enserrait le cou de 1000.
Il s’approcha d’elle et la desserra lentement, ensuite il sorti son couteau et trancha le lien en évitant de bouger son cou.

N’osant rompre le silence pesant, il recula d’un pas et attendit, espérant l’impossible.
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MessageSujet: Re: La fin d'une ère   La fin d'une ère Icon_minitimeMar 23 Sep - 20:10

La fin d'une ère Www3210
1000Dread



Zherk souleva le corps de sa chère et tendre dans une infinie douceur, comme s'il craignait de la casser. Comment pouvait-il se douter que cet acte était le début de la lutte que 1000 opposait à la vie ? Comment les deux amants auraient-ils pu deviner que ce moment allait changer le cours de leur vie en sauvant la lodévoise de l'ange de la mort ?

L'homme la plaqua contre lui puis l'entraîna vers la chambre...



[Dans la tête de 1000Dread]

Tu m'as entendu... Je me sens soulevée. Un haut le coeur me compresse la poitrine. Je vous vois. Je me vois. Mon corps repose dans tes robustes bras. Olala que je suis blafarde ! Saca et Elraed se tiennent à côté de nous. On pourrait presque croire à une peinture de famille, en légérement plus glauque...
Tout s'éloigne petit à petit. Je m'envole. La mairie. La place du marché. Lodève... C'est si joli Lodève de nuit vue du ciel ! J'aimerais tellement que vous voyiez ça ! Les étoiles me chatouillent hi hi hi. Je me sens si bien, si sereine enfin.

Tout devient blanc. La lumière est si forte, je ferme les yeux. Quand jes les rouvre, il est là. Lui, mon fils, Tavernio. Il a tellement grandit ! C'est un bel homme maintenant, il ressemble beaucoup à Loulou je trouve, si on omet qu'il n'a toujours ni jambes, ni bras... Il est assis sur un rocher sorti de nul part, et me sourit. Je m'approche de lui, puis pose mes mains sur ses épaules. A ce contact, je me retrouve propulser dans mes souvenirs.

Mon départ de l'océan, enceinte jusqu'au cou. La naissance de Tavernio. Sa mort. Mon arrivée à Lodève. Boub. Owelie. Agent. Le naissance des triplés. Les rumeurs. L'épisode du pont. Le décès de mon bien aimé. Le départ d'Owelie avec Az. Kris. La naissance de Kevin. Mon voyage. Mon retour avec Matis. L'adoption d'Ali et d'Otta. Mon premier mandat de maire. La venue au monde des jumelles. Le départ de Loulou. Le panthéon lodévois. Mon voyage de la vérité. La naissance de mon dernier né, Sean. Le décès de Kris. Zherk...

Mes doigts se resserrent sur son épaule. Comment a t'il fait pour me montrer tout ça ? Il me sourit à nouveau, aussi simplement que ça. Je l'interroge du regard mais il ne bronche pas mots. Nous repartons, mais cette fois juste au dessous de nous, dans l'instant présent.

Je vois notre maison. On se rapproche. Les petits lits. Mes enfants ! Ils dorment si profondément. Comme à leur habitude les triplés se tiennent la main, Otta est en boule, Ali dort les fesses en l'air et les jumelles dorment l'une sur l'autre. Mais...? Où est Kevin ?! Je me retourne et scrute Tavernio. Pourquoi m'a t'il emmené ici ? Ou est mon fils ? Qu'attend-il de moi ? Son rictus ne diminue pas. Il parait si serein alors que je panique. Puis il bascule la tête dans un coin de la pièce. Je ne comprend pas. Des pleurs coupent net mon interrogation. M'approchant de l'endroit sombre, j'y voit Kevin, assis par terre, les genoux repliés sous son menton, sanglotant de toute part. Qu'est ce qu'il se passe mon amour ? Pourquoi pleure tu ? Il ne peux pas m'entendre suis-je bête. Je m'accroupis face à lui, et le regarde longuement. Ma main se pose alors sur son visage, même s'il ne peut sentir ma présence, et lui sèche sa larme. Il lève alors le regard vers moi, sans même me voir. Je crois qu'il a senti ma présence.

"M'man ?"

Je suis arrachée à nouveau de ce tableau. Non ! Je dois y retourner ! Il a besoin de moi...
Cette fois, nous voici à nouveau à la mairie. Mon corps est couché sur un lit. Zherk me tient la main. Il a l'air tellement dépité ! Tu ne devrais pas rester là, nos enfants ont besoin de toi à la maison. Je le contemple, sans trop savoir quoi faire. Il semble si décidé à me garder en vie malgré tout ce que je lui ai fait ! Oui il m'aime... Vraiment !!!
Elraed se tient un peu en retrait. Il parait inquiet pour moi. Je suis persuadée qu'il pense à ses vaches. Il pense toujours à elles. J'esquisse un sourire. Oui, je l'aime vraiment beaucoup mon capitaine. Il a toujours été là pour moi et ce, depuis mes débuts, alors que je n'étais qu'une vulgaire catin. Je lui souhaite de trouver un jour une femme qui saura prendre soin de lui comme il le mérite, même si j'ai peu d'espoir, je crois qu'il aime être solitaire, sa liberté n'a pas de prix.

La lumière blanche réapparait. Tavernio m'accompagne toujours. Qu'est ce que cela peut bien signifier ? Je crois que je l'ai compris. Je ne peux pas et n'ai pas le droit d'abandonner, pas maintenant, pas avec tout ces gens qui m'aiment encore. Que ferais Kevin sans moi ? Et Zherk que lui arriverait-il ? Mon premier né n'a pas besoin de parler pour que je le comprenne. Son regard en dit tellement long. Merci mon fils...

Agent, Daiana, Austin, ma filleule Hely, Chinette, Sun, ils s'approchent tous d'un même pas vers Tavernio et l'entoure. Leurs regards sont braqués sur moi. Ils n'ont pas vieillis eux. Agent est toujours aussi ténébreux, Hely porte encore ses traces de coups et Daiana a toujours cette beauté en elle. Ils me manquent vraiment. Mes yeux se posent tour à tout sur eux. Ils prendront soin de mon fils, j'en suis certaine. Ils le font surement depuis des années déja. Les larmes aux yeux, je m'approche vers Agent et lui sussure un "jamais je ne t'ai oublié, mais j'ai fait le bon choix à l'époque, j'en suis encore persuadée. Notre fille a ta dague, elle ne la quitte jamais..." puis m'avançant vers ma filleule : "J'ai beau ne pas m'entendre avec ta mère, je ne la remercie jamais assez de t'avoir élevée". Enfin, je me tourne vers Tavernio, posant ma main sur sa joue, je dépose un baiser sur ses lèvres. Pas besoin de lui dire que je l'aime, il le sait...

Une vive douleur m'arrache à mon paradis ou mon rêve que sais-je. Nooon pas déja ! Le trou noir...



[Dans la chambre de la mairie]

L'ambiance était morose. L'air ambiant, lourd. Les deux hommes ne pipaient mots. Le silence fut soudainement rompu par une secousse. La lodévoise avait soudainement prit une grande inspiration, comme si son coeur avait arrêté de battre quelques secondes. Quelques secondes qui lui avaient paru une éternité...
Ses doigts se ressérèrent un court instant dans ceux de son bien aimé. Sa peau frissonnait et elle pleurait. On n'aurais su dire pourquoi ou bien si c'était des larmes de joie ou de tristesse, mais ce qui était certain, c'est que des larmes s'échappaient de ses yeux clos...

Elle vivait !

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MessageSujet: Re: La fin d'une ère   La fin d'une ère Icon_minitimeMar 23 Sep - 20:13

La fin d'une ère Avatzh10
Zherk



Il est étrange d'admettre que bien qu'étant l'essence de tout, la vie elle même ne peut être définie. Aucun manuel de science ne serait capable, sans affabuler, de donner un vrai sens a ce terme, se contentant alors d'approximation et de spiritualité. Mais est ce si important que cela au fond? Non, car la vie ne se résume pas à quelques mots écrits sur un morceau de parchemin, la vie ne s'écrit pas dans un livre, elle se vie!

Et pourtant, combien d'entre nous font vraiment attention à ce cadeau? Certains la voie comme un jeu, d'autres comme un tourment et d'autres enfin ne se posent même pas la question. Et les jours passent inlassablement, identiques à eux même, et pourtant chaque fois différents. Le jour qui se lève n'est rien de plus que la promesse d'un avenir, d'un espoir et n'est qu'il pas de notoriété publique que c'est justement cet espoir qui fait vivre?

La Vie.

Combien passent leur chemin sans même prendre le temps de la regarder, de s'arrêter au bord d'un chemin pour voir ses merveilles, pour s'extasier devant sa beauté, son caractère insondable...son mystère....

Et l'homme que voilà, assis au chevet de sa compagne, se rend t'il compte aujourd'hui du cadeau qu'ils avaient entre les mains? Faut il toujours avoir perdu quelque chose pour se rendre compte de sa valeur? Et si une seconde chance leur est accordée, seront ils capables de la saisir?

la vie est un jeu.....oui, mais à quel jeu joue t'on?
****

Cela faisait plusieurs heures maintenant qu'elle était allongée là, sans autre signe de vie extérieur que le soulèvement léger de sa poitrine à chaque respiration. Tous les soins possibles lui avaient été prodigués et il ne lui restait plus qu'à se battre, qu'à simplement vouloir vivre... mais seul le néant répondait aux prières de l'homme à ses côtés. Elle paraissait si calme et si sereine, par moment on aurait même pu croire qu'elle souriait. De mémoire Zherk n'avait pas vu une telle expression sur son visage depuis fort longtemps. Comment avait il pu la laisser en arriver là?

il se souvint alors d'une soirée qu'ils avaient passé ensemble avec les enfants, cela remontait à plusieurs mois maintenant mais cette soirée restait surement l'un des moments les plus heureux de sa vie. Rien d'exceptionnel pourtant, un diner, des rires d'enfants, matéan lui courait après et cherchant à lui mordre les mollets sous les encouragements de ses frères, lisea qui les regardait d'un coin de la pièce n'osant pas bouger et 1000 qui, de la cuisine où elle préparait le repas, donnait des remontrances fort peu convaincantes au jeune assaillant. Zherk avait, on ne sait comment réussi a convaincre deux des enfants a se ranger de son coté et une bataille d'oreillers s'était alors enclenchée transformant la maison en véritable champs de bataille. Après le repas une ballade dans les rues de lodève s'était improvisait et zherk se souvenait encore du sentiment de bien être qui l'avait assailli. Il avait alors prié pour que ce moment dure toute la vie resserrant son étreinte sur la main de sa belle et lâchant à qui l'entendrait quelques recommandations aux enfants déjà bien loin devant, bien plus occupés a se battre qu'a l'écouter se qui avait fait rire 1000 aux éclats.
Ce souvenir attira un sourire sur le visage grave de l'homme qui, ne tenant plus, quitta ta chaise et alla s'allonger aux cotés de son amours et la prenant dans ses bras, faisant fi des deux hommes dans la pièce lui murmura simplement : je veux encore vivre des moments ou ont sera tous ensembles avec les enfants, ne abandonne pas...

Il la serra alors un peu plus dans ses bras fermant les yeux et oubliant le monde que les entourait. Un sentiment de calme l'envahit, l'aurait senti frémir? aurait il perçu une signe?Nul ne pourrait le dire mais le sourire qu'il avait sur le visage laissait dire qu'il avait compris que la fin de leur histoire n'était pas encore écrite.


FIN
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