Cabinet médical de Dardus

Dardus arrivât en courant zherk dans les bras , sa chemise immaculé de sang . Il défonça d'un grand coup de pieds la porte du bureau et débarrassa la table d'examen . Le sang ne le dérangeait pas mais il s'inquiéter pour zherk . Il le posa délicatement sur la table ou le sang s'accumuler .

Il faut que j arrête l'hémorragie Pensa t'il .


Il déchira dans un premier temps la chemise de zherk pour voir sa blessure .

Blanche arriva haletante et regarda Dardus.

Je ... ne ... l'ai ... pas ... trouvé ...

Elle reprit lentement son souffle .

Mais il ne peut pas être bien loin, j'ai croisé un homme en route qui m'a donné la direction générale . Simplement j'aurais besoin de quelques personnes avec moi pour fouiller la ville et demander aux passants . Je vais essayer d'obtenir son signalement .

A ce moment elle remarqua cathy .

salut Cathy ... je vais te laisser aider Dardus pour Zherk, je vais vous gêner si je m'y mets moi aussi ..Dardus, je compte essayer de retrouver l'homme qui m'a donné la direction générale pour qu'il me fasse un dessin ou une description du meurtrier . Je vous laisse travailler.

Sur ce elle sortit du cabinet du médecin . Elle n'avait pas osé regarder Zherk, la vue du sang la mettait toujours mal à l'aise . De toutes façons elle n'aurait jamais pu aider le médecin .

Sur ce, elle retourna à l'herboristerie

Cathy attendait les recommandations de Dardus, c'est à ce moment là qu'un Balny toute essouflée pénétra dans le cabinet.

"Je ... ne ... l'ai ... pas ... trouvé ..." dit elle en essayant de reprendre sont souffle.

Après un petit moment elle reprit :

"Mais il ne peut pas être bien loin, j'ai croisé un homme en route qui m'a donné la direction générale . Simplement j'aurais besoin de quelques personnes avec moi pour fouiller la ville et demander aux passants . Je vais essayer d'obtenir son signalement "

Puis se tournant vers elle, elle lui dit :

"salut Cathy ... je vais te laisser aider Dardus pour Zherk, je vais vous gêner si je m'y mets moi aussi .."


Puis s'adressant à Dardus :

"Dardus, je compte essayer de retrouver l'homme qui m'a donné la direction générale pour qu'il me fasse un dessin ou une description du meurtrier . Je vous laisse travailler."

Balny ressortit alors, Cathy lui lança alors en criant :

"Retrouvez vite cette pourriture, et surtout que quelqu'un prévienne Maha !!!!!"

Cathy était toujours dans l'attente des directives de Dardus.

Dardus écouta les deux femmes .

D'accord blanche . Bon eux regarde dans le placard cathy . y a un flacon marqué aloès et un autre marqué aneth . Apporter les mois avec du coton et aussi un fils et une aiguille fait aussi chauffer ce couteau jusqu'à ce que la pointe soit rouge silteplait .

Dardus prit la lame de couteau bien rouge . Mais la reposa vite .
J'avais oublier la dague . bon je vais passer de l'alcool dessus et toi tu vas la retirer quand je te le dirais a ce moment je placerais la lame rouge sur la plaie ce qui arrêtera l'hémorragie .

Dardus plaça l alcool sur la plaie .

Retire la dague maintenant et sans déborder vite .

Cathy était attentive aux explications de Dardus.

Quand celui ci lui dit, "J'avais oublier la dague . bon je vais passer de l'alcool dessus et toi tu vas la retirer quand je te le dirais a ce moment je placerais la lame rouge sur la plaie ce qui arrêtera l'hémorragie ." elle eut un léger temps d'hésitation. Puis elle se ressaisit et se dit que la vie de Quentin était en jeu et qu'elle ne devait pas hésiter un instant.

Elle pris en main la poignée de la dague et d'un geste rapide et sûr elle la retira sans changer l'angle d'attaque de la lame afin de ne pas aggraver la blessure.

Dés que cathy retira la dague il plaça la lame rouge vif sur la plaie . Le sang commencer a s arrêtait . Il la repassa une deuxième fois .
Zherk bougeât un peu sur le coup de la lame bouillante .

Bon maintenant les pansements sinon il vas pas s en sortir . Imbibe les cotons d'aloès et un d aneth silteplait .

Dardus cautérisa la plaie à l'aide de la lame chauffée à blanc, le saignement s'arrêta un peu mais pas complètement.

Dardus lui dit alors :

"Bon maintenant les pansements sinon il vas pas s en sortir . Imbibe les cotons d'aloès et un d aneth s'il te plait ."

Elle s'exécuta de suite, non sans avoir au préalable mis en sûreté l'arme du crime dans un morceaux de linge propre.

Elle imbiba donc des cotons avec les lotions d'aloès et d'aneth et les tendit à Dardus.

"Voilà Dardus."

Et elle le regarda faire.

]Dardus passa sur la plaie les cotons et le saignement s'arrêta nette .

Bon maintenant un bandage et il doit se reposer .

Dardus sortit une bande longue d'au moins un mètres de longueur d'un placard . Il sortit aussi un pansement qui faisait deux fois la taille de l entaille . Ainsi que un coton de la taille de l entaille .

Il plaça d'abord le coton imbibés des lotions puis il plaça le pansement plus gros sur le coton . Une fois fait il entoura le flanc de quentin du bandage . Il fit 3 ou 4 tour du flanc et coupa la bande . Il badigeonnât le bord d un liquide transparent et gluant qu'il avait appeler "colle" . Il posa le bandage collant et sortit de la salle .

"Cathy tu ne voudrais pas devenir mon assistante ? Je vois que tu es habile et que tu n'a pas peur du sang et que tu sais prendre des décisions sans le regretter . Biensûr tu auras un salaire et tu auras des horaires 10h -19h avec une pose a 13Heure a 14Heure . Quand dis tu ?

Maharet pénétra dans le cabinet de Dardus sans même frapper à la porte ou même s’annoncer, car elle voulait prouver à tous que ce n’était pas Quentin qui était icelieu entre la vie et la mort. Elle avait eu tout le trajet pour bougonner, des rues à battre pour réfléchir, un vent glacial pour lui remettre les idées en place et des doutes prêts à la faire flancher. Mais non, elle refusait d’imaginer son ange blessé. Trop de sang avait coulé déjà, trop de souffrance… Comment ce pourrait-il que lui soit touché ? Il n’était pas du genre à trainer dans les ruelles sombres, il avait une famille, une femme… Et une image fugace lui revint, celle d’une autre vie, d’un autre être aimé, d’une autre femme plus fragile. Maharet se mit à trembler l’image persistant alors que dans ses narines des odeurs s’enchevêtraient, celle du sang, d’alcool et d’autres qu’elle ne connaissait pas ou ne reconnaissaient pas. C’est le cœur au bord des lèvres, qu’elle sortit de ce rêve éveillé.

Pas un regard pour le barbier qui voulait être médecin, pas une parole de remerciement, juste un corps allongé baignant dans des bandages mal ajustés. Pourquoi ne regardait-elle pas le visage, ce visage… pas ses démons juste vérifier que…affronter sa peur, glisser ses jades lentement, dessinant chaque parcelle dénudé de ce corps qu’elle connaissait par cœur et dont elle avait tracé du bout des doigts des sillons amoureux. Le souffle lui manquait, non à cause de cette odeur mais à cause de lui qui ne pouvait être la, comment crier un nom quand la bouche était close ou pleurer quand l’eau s’était tarie… Son ange, son homme…allongé inerte, presque pâle avec à la tête une tache sombre, étendu dont la croute séchée avait glissée jusque dans sa nuque. Hypnotisée, elle était fascinée par le dessin que formait cette tâche devenue presque marron.

Elle ne sentit pas que son amie était derrière elle, ni qu’elle avait eu ce geste tendre de la serrer contre elle. Non, Maharet ne voyait que lui et ses yeux fermés. Elle avança vers lui, sa main vin se poser sur sa nuque et machinalement se mit à frotter la tache.

Il faut de l’eau…il est tout sale… qui s’occupe de l’eau chaude…et des linges…pourquoi y’a pas d’eau ? Pourquoi ? Pupilles dilatées regarde la salle. Allez le chercher, murmura-t-elle. Allez le chercher lui il sait comment il faut faire… allez le chercher…

Qui maha ? Chuchota à son tour la panthère.

Lui…lui il sait…lui il va le sauver…il sait…il a connu ça…

Mais qui maha… Je vais faire si tu veux…

Maharet secoua la tête, pris la lettre dans sa poche et la tendit à Ilmarin.

LUI !

Elle ne sentit pas la tension soudaine de son amie, pas plus qu’elle ne vit sa mâchoire se crisper.

Non, je vais faire Maharet, je sais faire.

J’ai dit lui ! S’écria-t-elle malgré elle, il saura, il a vécu ça… Elle ne voulait pas faire de mal à son amie mais dans son désarroi, elle ne songeait qu’à la survie de son aimé. Milo… Faut aller le chercher… Il est là…il est à Millau…

Le colosse avait suivi la rouquine les yeux plus neutres que jamais, jetant des regards alentours. Sans un mot, il était entré à la suite des deux jeunes femmes, et observa la scène qui se déroulait devant lui, en silence. Et Ce n'est que lorsque Maharet se mit crier que le géant tira doucement Ilmarin en arrière, lui serrant la main.

Occupes toi de Maharet, elle en a plus besoin que Quentin. Malgré tout, ce boucher aura réussi à le faire tenir un petit peu plus longtemps. Je reviens vite.

Le géant embrassa la jeune femme sur le front sur ses dernières paroles, avant de se diriger vers la porte, un dernier regard vers le tableau macabre qui se peignait dans la pièce.

J'vais l'chercher. J'r'viens vite. (la recherche ici)

Mi…Milo…dites lui une vie pour une vie…ramenez le…

Cathy qui avait suivi Maha jusqu'au cabinet. Se posta dans un coin, penaude et affectée par tout ce qui se tramait devant ses yeux.

Elle resta là à écouter l'échange verbal de Maha et ses compagnons. Maha n'avait qu'n seul mot à la bouche "LUI" ... qui était ce ...

Puis la tension retombant, elle se laissa glisser le long du mur et s'assit par terre ne réussissant pas à prendre conscience de tout cela. Elle se dit que tout n'était qu'un mauvais rêve et qu'elle allait bientôt se réveiller ...

Ques qui a je suis médecin depuis longtemps et pas barbier et je conait tout les terme de médecine ne dite surtout pas de mon bureau que c est un abatoire et que j ai mal fait les pensement et les soins

Puis dardus s énerva et sortit dehors en disant .Si tu nest pas contente maharet la prochaine fois je le sauverais pas

Incompréhension, Incrédulité, Refus...

Refus de voir une nouvelle fois tout son monde s'écrouler...de voir s'évanouir ce qu'il touchait enfin du doigt : le Vrai bonheur...... Et pourtant...

Comment décrire cette sensation, celle de sentir sa peau se déchirer...frissonner un instant au contact de ce métal glacé qui pénètre vos chairs, frisson qui remonte votre colonne vertébrale, bien vite remplacé par une violente douleur qui irradie tout votre corps et vous paralyse. Etre réchauffé l'instant d'après par le liquide de vie chaud et visqueux qui s'écoule lentement de la plaie sommairement colmatée par la dague encore plantée dans votre flanc puis ensuite sentir à nouveau le froid vous envahir progressivement...et avoir froid....si froid.....
Que dire quand on comprend que cet objet ainsi coincé dans vos chairs risque de vous conduire à Aristote bien plus vite que prévu, vous laissant, preuve s'il en faut de sa malignité, retracer un instant le fil de votre vie et songer à tout ce que vous perdez...Avant que vous ne sombriez irrémédiablement dans le néant, tout les dieux restant sourds à vos prières les exhortant de vous laisser la vie. *Il me reste tant de choses à faire, tant de projets...je ne peux pas les laisser... la laisser.. je ne lui ai pas dit aujourd'hui combien je l'aimais...*


[Au cabinet médical de Dardus]

Zherk avait été amené rapidement au cabinet du médecin après l'agression. Ce dernier avait fait de son mieux pour aider l'herboriste dont l'état restait cependant préoccupant. Son teint pâle, ses lèvres légèrement bleutés et ses cheveux collés à sa peau par la sueur ne laissaient présager rien de bon. Malgré tout, Quentin avait montré quelques signes de vie, gémissant et bougeant légèrement quand Dardus avait cautérisé la plaie avant de retomber dans les méandres de l'inconscience quelques instants plus tard.
Puis, la porte du cabinet médical s'était ouverte brusquement sur un petit groupe ayant pour tête de file maharet, le femme de Quentin, visiblement anxieuse, devenant presque livide en portant son regard sur le corps étendue là. Nulle personne n'ayant vécu un drame similaire n'aurait pu comprendre ce qui se passait dans sa tête à ce moment là, ni le besoin qu'elle eu de faire disparaitre absolument la tache de sang qui avait séchée sur le visage de son ange. Comme si ce geste aussi dérisoire soit il, allait effacer toute cette soirée.

Son ange, toujours perdu dans le marasme de ses songes était bien ignorant de ce qui se jouait autour de lui. Surement l'aurait il regardé dans les yeux pour lui dire que tout irait bien et qu'elle ne devait pas s'inquiéter, qu'il tiendrait sa promesse de toujours veiller sur elle, s'il avait pu se rendre compte de sa présence. Mais pour l'heure, Quentin, probablement aidé par la fièvre qui avait envahi son corps était plongé dans ses rêves, incapable de savoir si ce qu'il vivait était réalité ou simplement le fruit de son imagination délirante.

Un instant il se retrouva à lodève dans le bureau du maire où en début d'année une vie avait failli s'y achever. Spectateur de sa propre existence. Puis le tableau se brouilla laissant place à un autre, une autre ville, une rencontre, un sourire, une autre histoire...

Un gémissement, suivit d'un nom franchirent à ce moment les lèvres du blessé....Maha... Simple coïncidence ou appel d'un homme apeuré ayant senti la présence de son aimée..nul ne le saurait jamais.
Puis ce tableau s'effaça à son tour pour un nouveau : Une journée au bord du lac, des rires d'enfants...son rire à elle.... l'éphémère, lucas s'agrippant aux jupons de maha en quête de calins, un diner aux chandelles.....Un voyage, encore une autre ville, un vieil ami retrouvé...Une taverne, une dispute...la peur...elle qui s'écroule... la terreur.....

Quentin, commença à s'agiter tout à coup comme s'il cherchait à se débattre, luttant contre un monstre imaginaire, tentant d'échapper à une situation oppressante bien que chimérique.
"Non, non" se mit il alors a murmurer dans son délire alors que ses cauchemars l'entrainaient peu a peu dans la folie...

...Lodève, Millau...nouvelle dispute.... une réconciliation, une promesse, celle d'essayer de faire mieux, celle de s'intégrer.... un bonheur touché du doigt....

Maha bien trop perturbée, n’entendit pas ses mots, seuls des râles comme des gémissements de souffrances parvenaient à ses oreilles. Quentin bougeait dans son sommeil, il fallait pourtant absolument qu’il reste immobile, la plaie…cette plaie soignée sommairement risquait de lui déchirer les tissus et de le tuer. le jeune femme se mit alors à demi sur lui sans soucier de rien ni de ce qui l'entourait, la tête dans le creux de son cou, la main plongé dans sa chevelure poisseuse.

- Reste calme tout va bien…tout va bien…amour il va arriver…s’il te plait…je suis là… lui murmura elle au creux de l'oreille pour le calmer.

Quentin sembla d'un coup s'apaiser, souriant presque tout en continuant de l'appeler dans un murmure à peine audible...avait il senti sa présence?
Et puis voila que tout s'évanouit encore, la peur reprenant le dessus alors que ses songes le guidait à l'éphémère, il reconnait les lieux, les personnes présentent : ilmarin, milo...maha...cette dispute, le plus grosse..la dernière..... avant que la nuit ne vienne l'entrainer une fois de plus dans sa noirceur et que plus un mouvement ne vient animer son corps.

Cathy exténuée par une rude journée et par cette rude épreuve, commençait à somnoler. Elle luttait contre le sommeil qui la gagnait inexorablement.

Quentin eu quelques moment de conscience mais il semblait pris de fièvre et de délire ...

Cathy se releva péniblement et s'approcha de dame Ilmarin et lui dit :

"Je suis exténuée, je vais rentrer chez moi prévenir mon fiancé Rankken pour qu'il prête main forte à la recherche de l'agresseur. Je vais aussi en profiter pour me changer." Elle baissa les yeux regardant des vêtements souillés de sang.

"Au fait dame Ilmarin, il faut que je vous donne ceci ..." Cathy se retourna et alla vers l'étagère de l'armoire, elle en sortir un tissu souillé de sang, celui ci contenait la dague retirée des entrailles de Quentin.

"Voici la dague du criminel, je vous la remet elle pourrait vous être utile pour vos recherches ... je n'ai pas regardé si il y avait une inscription de gravée ..."

Elle lui tendit le paquet et lui dit :

"Je reviens, je fais au plus vite."

Elle tourna les talons et sorti du cabinet dans la nuit fraîche et humide.

Mirin, en tant que soldat de l'ost, effectuait une ronde de nuit. Elle devait dire que la vie à la caserne était plutôt monotone et que les jours se suivaient et se ressemblaient.

Elle préférait néanmoins déambuler dans les ruelles de Millau, à la belle étoile plutôt que d'éffectuer son tour de garde du haut de la tour de vigie.

Au moins là je peux me dégourdir les jambes... se dit-elle en marchant résolument.

Soudain au détour d'une ruelle, elle entendit des cris de femmes et des tambourinements.

Se rapprochant de l'origine de ces bruits, elle constata qu'elle se trouvait devant la porte du cabinet de son médecin de neveu et qu'une pauvre femme tenant un garçonnet apparemment endormi, tentait désespéremment d'y entrer.

- Qu'y a-t-il dame ? quelle est cette agitation ? demanda-t-elle.
Puis se rendant compte que le ton de sa voix était par trop abrupt, elle se radoucit et enchaina :

- N'ayez crainte, je suis Mirin, soldat de l'ost et il se trouve que mon neveu est médecin et que nous nous trouvons devant sa porte...

Elle n'eut le temps de continuer ses explications car au même moment la porte s'ouvrit sur une Cathy affolée et apparemment très pressée.


Mirin attira Cathy sur le côté et l'apostropha :

- Qu'y a-t-il ma chère belle soeur ? Tu sembles dans tous tes états ? un malheur est arrivé à Rankken ? demanda Mirin inquiète.

C'est alors seulement qu'elle remarqua les taches de sang qui maculaient les habits de Cathy. Elle ne put réprimer un frisson d'effroi et pressa sa belle-soeur de répondre.

Et Cathy de lui narrer, comment elle avait vu Dardus transporter à même ses bras, un homme blessé, qu'elle identifia par la suite comme étant Quentin Zherkensen, l'herboriste, et comment elle l'avait suivi afin de le seconder et tenter de sauver le pauvre homme d'une mort certaine.

Elle lui raconta comment la victime agonisait entre la vie et la mort, sa bien-aimée Maharet à ses côtés, cette-dernière pestant contre ce coup du sort...et comment Cathy avait extrait la dague du flanc meurtri de Zherk pour finalement la remettre entre les mains de dame Ilmarin...

Mirin écoutait sans broncher, le récit de sa belle-soeur, l'encourageant de temps à autre d'un regard ou d'une onomatopée.

Quand elle eut terminé, Mirin sut que sa ronde de surveillance ne se solderait pas par une simple ballade nocturne et que finalement la nuit risquait d'être courte...

Après avoir salué sa belle soeur, lui souhaitant la bonne nuit malgré tout, elle se dirigea d'une démarche assurée et rapide vers le bureau du chef de police...